Il a fait prout
Bon j'ai juste vu ça parce que je devais attendre en ville et c'était le seul film qui passait à l'heure où je suis arrivé... Je ne pensais vraiment pas le voir un jour... et en le voyant je...
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le 12 mars 2020
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Hey ça cartoon? Moi oui je vais aller très vite, dans le sens concis et précis sans trop détails (on va essayer) et sans spoil pour vous donner mon avis et en enchaîner avec un autre et puis un autre et un autre...bref.
Projet teasé depuis 2013 enfin arrivé en salle pour le plus grand plaisir des fans... ou pas selon votre affection pour le personnage, son univers et l'idée de lui consacrer un film mêlant animation et prises de vue réelle surtout après avoir fait réagir la toile à cause d'un premier character design se voulant trop réaliste et donc incompatible pour la mascotte de Sega, mais nous y reviendrons en détails, passons aux points ...négatifs qui font vraiment défaut au film final;
- : Sonic Beltalha ...ou Malik The Hedgehog? Prendre un/e star talent pour doubler un personnage de fiction populaire (auquel une VF officielle a déjà été attribuée) ne date pas d'hier et ne semble pas changer sur le plan de la direction artistique, ce qui est fort regrettable. Non seulement un film adapté d'une licence à succès (selon son média d'origine) se vendrait suffisamment pour attirer du monde en salle mais aussi mettre en avant une célébrité qui n'est pas du milieu de doublage peut justement provoquer l'effet inverse. Des exemples typiques, où la star en question se faisait plus ressentir que le personnage censé être doublé, ne manquent pas surtout quand on en vient à constater que le choix final du casting n'apporte rien: Jamel Debbouze chez Disney ou Pixar, Angèle pour Gabby-Gabby dans "Toy Story 4", Lucas Hauchard aka Squeezie pour Ratchet dans "Rachet et Clank"... On sent que les personnes choisies ne sont pas des professionnels et donnent de leur image, ils lisent leur texte et ne mettent pas vraiment d'intonation ou d'émotion et c'est également le cas ici pour Malik Bentalha.
*Quand le hérisson parle je vois le visage de l'humoriste réciter ses répliques avec plus ou moins de volume car ce n'est pas SA VRAIE voix (française), un gachis quand trois personnes étaient plus appropriées pour le rôle à commencer par: Alexandre Gillet (voix de Sonic depuis 2003 dans les jeux vidéos et depuis la série "Sonic X") qui doublera un autre super bolide Flash de chez DC dans la série éponyme, Julien Crampon qui ferait un parfait jeune hérisson apprenant à maîtriser ses pouvoirs ou encore et enfin Michaël Gregorio, star talent certes mais plus qualifié par sa pratique et le fait d'avoir déjà donné de sa voix naturelle à un personnage en images de synthèse en interaction avec James Mardsen dans "Hop" pour le lapin de Pâques nommé Robbie. Pourquoi pas aussi Olivier Korol premier comedien de doublage de notre hérisson dans les 1ière séries animées.
- : Vite fait, presque bien fait Pour cette fois-ci aller à l'essentiel (contrairement au point précédent) le scénario est ultra convenu et certaines facilités permettent soit à l'intrigue de s'étendre pour l'humour soit d'accélérer les rebondissements de façon plutôt radicale. Le prétexte de l'enjeu du héros, l'élément déclencheur lié à sa personne, son McGuffin à récupérer, les motivations du méchants, les solutions trouvées pour se tirer d'affaires et/ou encore la potentielle morale de fin faisant écho au dilemme du héros, tout est simplifié et se déroule à toute vitesse pour avant tout amuser le plus large public.
- : Pour les enfants... Les facilités scénaristiques en question se permettent bon nombre d'incohérences qui, étant un film orienté avant tout pour plaire aux plus jeunes (amateurs ou non), tentent de justifier des péripéties qui n'auraient pas lieu, des réactions absurdes ou des comportements improbables dans un monde comme le nôtre et dans lequel le film veut être crédible. Encore une fois, le film ne cherche pas à faire de la grande mise en scène et à surprendre particulièrement son public, c'est une aventure très rythmée qui déroule les grandes étapes de son histoire aussi vite que notre héros pratique son footing matinal.
Ce serait objectivement les plus gros bémols du film étant donné que l'intrigue est assez vite expédiée et le remplissage se comble par un juste équilibre entre les scènes d'action ou les simples interactions hyper dynamiques du duo principal et les tentatives d'humour qui peuvent être variables selon la réception de chacun/e, développons les points positifs;
+ : FI-DE-LI-TE! Après avoir (re)fait le design ressemblant à la mascotte de Sega, on ressent également la part de passion de l'équipe de réalisation pour le personnage, que ce soit dans son attitude, sa gestuelle, sa répartie, ses mimiques, on reparlera de l'humour adapté à notre monde, ce Sonic est respecté en tout point pour cette nouvelle aventure. L'introduction nous le présente de façon très classique avec sa voix off pour narrateur et le résumé raconté nous expose simplement la situation afin que personne ne soit perdu. L'univers est cohérent même pour leu peu de visuel qu'il y a car notre héros est vite projeté dans notre réalité mais quand bien même l'adaptation se fait plutôt naturellement. Les fans les plus observateurs et les mieux informés sauront apprécier à leur juste valeur et mention les nombreuses références réparties ici et là durant tout le long métrage, quelles soient issues directement de l'univers du hérisson bleu ou d'autres licences qui se prêtent aux circonstances.
+ : Sssplendide! Si le reste du casting s'en sort convenablement au mieux ou reste dispensable au pire (notamment la belle soeur du personnage de Tom Wachowski interprété par James Mardsen), un se démarque tout particulière et c'est sa prestation que le public retiendra comme atout majeur devant Sonic lui même: Jim Carrey en Dr Eggman Robotnik. Au même titre que des personnages comme The Mask ou Ace Ventura, sa façon d'exgérer les traits de son personnage, de son visage, de sa gestuelle et ses répliques, cette nouvelle performance peut faire partie des plus notables et iconiques. Il s'amuse, est lâché en roue libre et représente ainsi à merveille le personnage original de par son égo, sa folie des grandeurs et son rapport aux humains en parallèle des machines, il prend du plaisir à jouer ce personnage et Emmanuel Curtil sa VF officielle partage également ce même plaisir, un ressenti qui sera réceptif chez le public (enfant comme adulte).
+ : Bienvenue dans mon monde Le visuel du film bien qu'encré dans une réalité qu'est la nôtre intègre suffisamment bien les éléments qui font le charme de Sonic et de son monde respectif, entre autres par les références aux jeux et médias dérivés mais aussi dans ses accessoires et ceux de Robtonik. Les drones/robots comme les vaisseaux du docteur sont particulièrement soignés en termes de design et de rendu final, son camion 2.0 est juste incroyablement bien aménagé et technologiquement créatif et ça c'est que pour les gadgets, l'évolution vestimentaire n'est pas en reste.
+ : Sonic Co(s)mique Toujours dans la référence au travers de dialogues entre "Fast & Furious" (présent dans la production du film), une marque de lunettes, les comportements des animaux par rapport aux humains, les ping pong de répliques entre les deux adversaires, Sonic ne manque pas de punchlines et d'allusions complices au spectateur / à la spectatrice. Certes toutes les blagues ne marcheront pas, un ou deux seront déplacées mais ce serait du chipotage de s'attarder dessus. Mais la mise en scène et le comique de situation fonctionne aussi très bien et l'équipe de réalisation s'est amusée à jouer de la vitesse de notre héros à ce sujet : le faisant avoir un dédoublement de la personnalité quand Sonic se parle à lui même pour s'occuper, lorsqu'il se déplace sur plusieurs points géographiques pour une activité généralement collective, pour qu'il ridiculise un adversaire qui ralentit dans son action parce qu'il va bien plus vite dans la même séquence... différentes idées de jeux, déjà vu sans doute ailleurs (ex: Quicksilver dans les derniers volets "X-men", dans un film Sonic il était évident d'avoir un équivalent, qui remonte en termes de date jusqu'au film "Nos voisins les hommes") mais qui exploite de façon toujours aussi amusante les capacités de notre boule d'épines préférée.
Bilan: Une aventure comique avec un peu d'action, paradoxalement un peu trop rapide dans son déroulement mais dynamique avec un protagoniste respecté et un antagoniste bien joué qu'on appréciera voir s'affronter, on ne pourra que regretter une VF mal casté pour le héros contrairement au vilain dans un scénario certes simple mais efficace donc accrochez vous à vos baskets ça peut secouer. Bonne séance à vous et donnez moi votre retour.
By Cm
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les films qui sont des plaisirs coupables
Créée
le 13 févr. 2020
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