Pearl & Slue (un couple trans), vive dans une caravane crasseuse au fin fond de l’Ouest américain. Tous deux vont "tenter" d’élever un enfant qu’ils viennent de kidnapper.
Slue, qui est peintre à ses heures perdue, va infliger des sévices corporels à l’enfant (notamment en l’enfermant dans une cage toute son enfance et lui coupant la langue à l’âge de six ans). Il sera élevé comme un animai, apprendra à voler et tuer. Tandis que Pearl jouera le rôle d’une… mère (du mois, elle tentera ce qu'elle peut pour tenir ce rôle).
Le film vaut clairement le détour, ne serait-ce que pour son casting, où l’on retrouve grimé en femme un certain David Carradine (!), avec à ses côtés, Paul L. Smith (Midnight Express - 1978) et Brad Dourif (Vol au-dessus d'un nid de coucou - 1975).
C’était le premier long-métrage de Robert Martin Carroll (il n’en fera que deux dans toute sa carrière et on peut comprendre pourquoi). Sonny Boy (1989) nous perd dès le début du film, rien n’est fait pour nous aider a pleinement y adhérer : l’intrigue, les personnages, la B.O (qui nous casse les oreilles, la même qui passe en boucle pendant 90min). Le film nous achève en un rien de temps.
Passé le moment de surprise d’y voir "madame Carradine", on n’attend qu’une chose, que le supplice veuille bien prendre fin. Littéralement borderline et "OVNIesque", on vous aura prévenu !
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