Six ans après le très efficace The Guilty, le réalisateur danois revient avec un nouveau (quasi) huit-clos redoutable et prenant de bout en bout.
Si l'on ne peut pas trop en dire ici sur les raisons qui conduisent cette surveillante pénitentiaire à demander un changement d'unité pour se rapprocher de l'un des prisonniers nouvellement arrivé, il faut bien reconnaître que la relation créée entre les deux personnages est assez captivante, grâce notamment au personnage interprété par Sidse Babett Knudsen, très bien caractérisé, tout en contradiction et ambigüité.
Si d'habitude je suis très à cheval sur la question de la crédibilité de ce que je vois à l'écran (car cela peut me faire complètement sortir d'un film), la tension que le cinéaste parvient à créer ici est telle qu'elle détourne l'attention de ce qui pourrait en effet constituer le point faible du film.
L'on retient surtout la finesse avec laquelle les thèmes du deuil, de la vengeance et du pardon sont traités.
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