Sons
6.5
Sons

Film de Gustav Möller (2024)

Il y a indéniablement pas mal de qualité dans ce film mais qui n’a pas totalement réussi à me convaincre – avec spoil probable en fin de critique.

Parce que le film tient sur un duo qui lui, tient particulièrement bien la route. Les personnages sont épatants de réalisme, de sincérité, d’intensité contenue et de justesse dans le jeu.

La réalisation se veut étouffante et y parvient parfaitement, avec des plans souvent serrés, un montage aux séquences assez longues qui alternent avec quelques vivacités de violence…

Tout y est dans le spectacle.

Pour l’histoire…

Déjà, avec le titre, j’ai très vite compris de quoi il s’agissait – en français, « Fils », ça aurait été plus dur mais en anglais, ça aide…

Donc très peu de surprise et de l’attente, que va-t-il se passer ?

Ben en fait, rien.

On est dans ce genre de film qui ne raconte pas d’histoire mais des états d’âme en tranches de vie.

Ça parle de vengeance, de culpabilité, de pardon, d’acceptation… Mais au final, les personnages en sont à l’exact même point qu’au début, pas de vengeance, pas de pardon, chacun à sa place de départ.

Un film de qualité sur un sujet intéressant qui sonne hélas un peu creux, qui nous montre des sentiments, des réactions mais n’en fait jamais vraiment quelque chose.

Lui pardonne-t-elle ? Non. Se venge-t-elle ? Non. Se rapprochent-ils ? Oui, mais non, ça ne mène nulle part. Change-t-il ? Non. Evolue-t-elle ? Non. Est-ce qu’elle est apaisée ? Non.

La liste pourrait être longue de tout ce qui n’a pas changé et je trouve ça dommage parce que l’ambiance, le jeu, la lumière, la musique sont au top.


Cellophane
6
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le 16 août 2024

Critique lue 11 fois

Cellophane

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