Sound of Freedom est un thriller, Inspiré de faits réels, qui dénonce le trafic d’enfants à des fins sexuelles afin de satisfaire les réseaux et personnes pédophiles.
Tim Ballard, agent du FBI, joué par Jim Caviezel, se lance dans une opération de sauvetage d’enfants victimes de réseaux d’esclavage sexuel. Le film se déroule, pour une grande partie, en Amérique Latine dont une jungle tenue par des rebelles esclavagistes.
Il est prenant et d’une dureté qui sied bien au sujet traité. Ici pas de clichés, pas de fioritures. Il ne tombe jamais dans un voyeurisme malsain, ni dans le pathos. L’action se déroule lentement (un peu trop pour certains passages) accompagnée par une musique sombre et menaçante, Il n’y a pas de violence inutile, ce qui fait ressortir un peu plus l’horreur des faits et la perversité des trafiquants et pédophiles.
Sound of freedom est dérangeant, le trafic sexuel d’enfants n’est pas une fiction. Le réalisateur et scénariste (Alejandro Monteverde) de nationalité mexicaine, met parfaitement en lumière le trafic d’êtres humains et plus particulièrement la traite d’enfants à des fins d’esclavage et d’exploitation sexuelle. Le film est coproduit par Mel Gibson. J’en suis sorti profondément bouleversé malgré le fait que ce terrible problème soit connu et reconnu.
Jim Caviezel est parfait, il n’en fait pas des tonnes, sa prestation est toute en sobriété. Bill Camp dans le rôle de Vampiro, en compagnon de Tim Ballard, est plus prolifique et habite bien le personnage.
Parlons un peu de la controverse sur Sound of Freedom qui faillit être censuré en France alors qu’il a fait un tabac aux States. Si le film n’a finalement pas été censuré il en ressort qu’il fut très peu distribué dans les salles de cinéma françaises. Je ne vois pas du tout en quoi ce film est complotiste. Les vrais raisons de ce dénigrement sont ailleurs. Elles ne sont jamais clairement formulées. C’est principalement une question d’ordre idéologique et politique.