Source Code est une sorte de jour de la marmotte militaro-science fictionnel, mêlant joyeusement intrigue amoureuse émouvante, clone de Dieudonné boiteux, homme tronc, terroriste pleurnichard et MILF militaire.
Sans rien spoiler du film, on ne peut pas en dire grand chose de plus, si ce n'est qu'il se passe à bord d'un train et que ce train explose cinq minutes après le début
Ah AH
Vous voilà accrochés, mmh?

Essayons de parler des qualités du film sans rien dire de son histoire -puisque tout repose sur elle, avec ses révélations délicatement distillées au compte goutte, ce serait dommage de tout gâcher.

Jake Glylenhall, pas toujours sobre avec ses écarquillements oculaires outranciers mais au jeu efficace dans l'ensemble,

Une intrigue réussie basée sur des allers-retours dans l'espace temps et la recherche d'identité de notre brave bidasse stressé (Qu'est ce que je fous dans un frigo habillé comme un sac, nom de dieu?)

Une réalisation clean quoique sans surprise mais avec quelques éclairs de génie sur de beaux ralentis et des scènes freezées parfois émouvantes (j'ose le mot, j'ai presque pleuré sur un bisou)

Et puis il y a aussi ces effets de déconstructions de l'image très cools quand notre héros, en fait un légume quasi mort dans une boite branché sur une sorte de matrice quantique matrice saute sans fin dans le passé pour essayer de démasquer le bomberman du train (en fait un emo qui aime les rubiks cube radioactif en alu) et sauver la brave populace de chicago.
[/SPOIL]


Les défauts?
Un perso féminin gnan gnan qui répète inlassablement qu'elle plante son job pour faire du droit mais qu'elle pense à partir en Inde pour se retrouver (ces jeunes enseignants idéalistes, quelle chienlit!).

Dieu merci, elle se prends une balle à mi-film et crève en agonisant doucement -et même si elle réapparaît ensuite dans le passé/futur alternatif, on a quand même la satisfaction de savoir qu'elle a quand même eu ce qu'elle méritait.

Le gros souci, c'est surtout un segment final qui torpille tout le reste: Si Source Code s'assumait complètement en feelgood movie et à la limite virait dans l'onirisme gentillet avec la vie après la mort au paradis, on pourrait lui pardonner
Mais non! il nous fait une putain de vraie happy end éthique trop schmoll où l'arrivisme est freiné par l'idéalisme avant même que le pire n'arrive.


En bref un flim sympa -comme dirait Télé 7 Jour "on passe un bon moment"
quelque part entre Déjà-vu (que j'avais oublié avant même le générique de fin) et l'Armée des 12 singes (parce que Bruce & Brad)
ParkaBoy
6
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le 6 févr. 2013

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ParkaBoy

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