Nanar écolo
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Un navet, car ce film n'est pas un nanar. Il est trop sérieux et imbu de lui même pour cela.
Et puis il y a du budget ! La scène d'intro dans le "continent de plastique" est très bien filmée (même si elle est mauvaise...), la crypte des catacombe lieu de l'un des climax du film est un vrai décor, pas un moche fond numérique ; et enfin la photographie est toujours impeccable (pour de vrai !). C'est filmé lisiblement, les couleurs sont belles, le fond de la Seine est plus que réaliste, ça surprend).
Mais, justement parce qu'il est sérieux mais raconte n'importe quoi, le film devient un navet. Qui va croire que le méchant requin (Lilith de son petit nom...) a nagé 12000 km en trois ans juste pour retrouver celle dont elle a boulotté le gentil mari et tous ses potes ? Qui va croire que les obus de la guerre (la seconde ou la première ? Je ne sais plus, mais c'est pas grave) tapissent encore par milliers le lit de la Seine en plein Paris ? Qui va croire à la thèse de l'évolution accéléré de la dite Lilith (ce n'est pas en faisant citer Darwin par une soit-disant scientifique que ça sonne plus juste).
Ah, si, le moment qui m'a fait rire, c'est celui où les écolos se font bouffer par les méchants requins. Comme quoi même le réalisateur n'a pas supporté le message qu'il devait faire passer ;-))
Et au fait, Bérénice Béjo joue mal. Comme d'autres acteurs du film d'ailleurs, pas tous, mais suffisamment pour couler nombre de scènes de développement. Elle savait elle-même qu'elle tournait dans un navet ?
En fait, le seul moment où le film se vautre enfin dans la catégorie nanar, c'est son final apocalyptique en mode fin du monde (de Paris en tout cas). C'est le moment où moi, spectateur, je me mets à écarquiller les yeux et je passe de "Mais que c'est mauvais !" à "mais ? Qu'est-ce qui lui prend, au réalisateur ?" Et j'applaudis des deux mains à ce final.
Mais pour en arriver là, il a fallu subir 1h30 de mauvais film...
Créée
le 28 juin 2024
Modifiée
le 28 juin 2024
Critique lue 29 fois
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