Vingt millions sous la mer

♫ Musique ♫

Après toute une vie loin de SensCritique, il fallait forcément que je revienne en force avec un film exceptionnel. Un film d'une rare finesse, avec des enjeux forts, des acteurs incroyables. Un film qui restera dans les mémoires.

Nan, je déconne ! Revenons avec un nanar sa mère !

Et pourtant.... J'y croyais. Une bande-annonce pas mal, une grosse hype avec les JO et putain 19.6 millions de budget, ça peut pas être dégueulasse. Et bah si...

Pour les paumés qui ne sauraient pas, c'est l'histoire d'un petit poisson : Lilith (symbolisme de merde), qui nage jusqu'à la Seine pendant les championnats du monde de triathlon (Tiens, tiens, tiens...) et forcément ça part sur les dents de la mer version Wish.

Xavier Gens, qui n'a pas vraiment marqué l'histoire par ses réalisations même s'il a fait Hitman (voilà...voilà...), arrive avec un film qui surf sur l'actualité : JO Paris 2024. En soi, l'idée était pas mal. Et j'avoue que la première partie du film a vraiment réussi à m’intéresser avec :

• un discours concernant l'écologie et l'impact de l'homme sur l'écosystème maritime
• un coté politique avec une association tourné écolo et des pouvoirs politiques puissant
• une idée rapide sur le fait qu'il est possible d'établir un semblant de communication avec les requins et qu'ils ne sont pas que des mangeurs d'hommes
• des plans et une photographie sympa et assez travaillé

Et après, on arrive à la scène des catacombes... On prend toute cette mis en place, on se l'enfonce bien profondément dans le cul et on part pour de la tuerie de masse super chiante, des incohérences scientifiques énorme, sans parler des incohérences scénaristiques (mention spéciale au demi-tour du bateau indispensable). Alors c'est vrai que je n'irais pas me baigner dans la Seine après avoir vu ce film. Mais soyons honnête ! Déjà avant, je n'y serais pas allé. Avec la pollution qui va rendre radioactifs les athlètes des JO et les silures qui bouffent tout ce qui passe (le cousin de ma moitié à failli se faire bouffer par cette saloperie), je ne foutrais pas un orteil dans ce fleuve de merde.

Je crois qu'il me reste plus qu'à dire bonne chance à tous les tarés qui vont plonger en août !