Prendre le taureau par les cornes.
Attention au titre, qui est un peu mensonger ; il n'est ni question de taureau, ni de corrida, mais du signe astrologique du personnage interprété, qui résume bien son caractère.
Ici, il joue un savant qui se met en quête de financements pour créer enfin une fusée qui fonctionne, et il va aller jusqu'à revoir ses anciens camarades qu'il n'aimait pas pour parvenir à ses fins, voire ses maitresses...
Comme on dit, ce film n'est ni fait, ni à faire, sauvé seulement par quelques répliques fulgurantes de Michel Audiard, ou par la présence de Suzanne Flon, mais certainement pas par Gabin, qui comme souvent à la fin de sa carrière, s'auto-caricature encore et toujours, de sorte qu'il a toujours l'air ailleurs, de ne pas avoir envie d'être dans ce film.
Pour une fois, la durée justifie le propos, car il est au fond très mince, rehaussé parfois par un propos ténu sur le mariage et la fidélité, mais au fond, ça reste une toute petite chose, à voir pour les complétistes de Gabin, et guère plus.
Bon, allez, j'en oublie la (courte) présence de Robert Dalban, irrésistible en tenancier de bar au début du film.