Souviens-toi... l'été dernier 3
2.8
Souviens-toi... l'été dernier 3

Film DTV (direct-to-video) de Sylvain White (2006)

Pour être poli, je vais que ce film est mauvais. Parce que déjà, on a le droit à un (vraiment trop) long début de film, ou, grosso modo, on reprend scène pour scène et personnages pour personnages le pitch du premier. La jeune ingénue qui voulait partir mais qui peut pas, on sait pas pourquoi elle peut pas, son beauf de mec qui casse les burnes, la pote perdue de vue qui n'a pas réussie à faire ce qu'elle voulait, le pote qui menace de tout balancer parce que c'est trop dur. Faire un remake du film original tout en essayant de continuer cette saga, c'est... assez balèze. Nul, mais balèze (en penchant dans le mauvais, hein).

Ensuite, vient le moment du premier meurtre. Assez jouissif, je dois l'avouer, puisqu'un mec, qui était là l'été dernier, a voulu mettre fin à ses jours, mais, comme il a entendu un bruit dehors, il arrête de se tailler les veines pour aller voir (bah ouais, tellement logique). Et là, BAM!, le tueur au crochet ! Ni une ni deux, il empoigne la scie circulaire posée là et s'apprête à trancher la gorge du malpoli qui a osé le déranger. Mais, en plus d'être supra discret, le tueur au crochet a aussi une force de malade et arrive, avec presque rien, à désarmer le jeune dépressif, qui finira la gorge tranchée par le crochet. Naïfs, ses "amis" croient qu'il s'est tranché la gorge avec cette scie sauteuse. Oké wai. Ridicule.

Attention du spoil, beaucoup de spoil.

On découvrira, à la fin du film, que le tueur au crochet ressemble en fait à un Freddy Kruger bel et bien réel, qui refuse de mourir (il me semble que c'est celui du premier qui a bien morflé), parce qu'il est déjà mort (c'est pas possible autrement, quand tu te prends une décharge de fusil à pompe en plein dans le torse). Donc, deux question. Soit il est mort, et comment a-t-il fait pour revenir, soit il est bel et bien vivant et comment a-t-il fait pour résister à deux décharges de fusil à pompe, un couteau dans la nuque, des balles de pistolet un peu partout dans le corps...
lcs_hbr
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le 4 août 2013

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Lucas Hueber

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