Les personnages et le scénario de Space Sweepers sont aussi originaux que le 1000e Big Mac quotidien commandé dans une chaine de restauration que tout le monde connait.
On s’en fout s’ils n’ont qu’un ou deux traits de caractères, et c’est pas grave si on abandonne certains arcs narratifs en cours de route. On va pas s’emmerder pour si peu non ?
Mais, si on veut continuer la métaphore, on peut admettre que malgré certains ingrédients un peu écœurants (l’humour caca-prout propre à un certain cinéma coréen, le pathos exacerbé…), les colorants et autres édulcorants font passer le menu sans difficulté. Car malgré certaines CGI bâclées (mais tout s’enchaine tellement vite qu’on a pas vraiment le temps de s’y attarder), le film est une vraie réussite visuelle, qui pioche allègrement parmi de nombreuses références ciné (les 2 Blade Runner, Les gardiens de la galaxie, Star Wars…) et manga pour redégueuler tout ça avec un tel brio, qu’il les ferait presque oublier.
A tel point qu’on serait foutu d’en recommander un deuxième.