Spartacus quatrième œuvre de Stanley Kubrick réalisé en 1960 qui s'initie au genre historique/péplum (après l'excellent Les sentiers de la gloire en 1957) nous projettes en l'an 73 avant Jésus-Christ en Italie ou deux gladiateurs amis doivent s'affronter dans une arène pour se tuer et décider du vainqueur. Spartacus s'en sort et lance un vent de révolte avec de nombreux esclaves dans le but de rejoindre des navires Ciliciens , mais un adversaire de taille va compromettre les plans de Spartacus et de toute son armée : L'empire Romain
Bien que j'apprécie peu le genre péplum, je me suis lancé dans cette grande et longue aventure, fresque historique de 3h, un peu longue tout de même mais qui m'a charmé et m'a frappé par ses décors, ses costumes et ses nombreuses scènes d'actions et de combats marquantes sans excès. Kubrick à encore su étonner et l’œuvre subtil est de qualité et très soignée.
Concernant le casting lui est essentiellement composé d'une distribution masculine avec le personnage de Spartacus (interprété par Kirk Douglas) en personnage principal et Tony Curtis (celui d'Antonius) tout deux talentueux sans oublier Peter Ustinov, Laurence Olivier ou encore Charles Laughton donnant au film ce côté viril, gladiateur bien présent mais aussi la présence de Jean Simmons qui marque un côté lyrisme, romantique à cette fabuleuse histoire mêlant historique et romantisme.
Les dialogues sont très beaux avec des répliques mémorables je pense notamment à celle de :
Je suis Spartacus
tout comme la musique qui l'accompagne de Alex North. Et la séquence finale marquante et très émotive bouleverse le spectateur
Spartacus attaché et suspendus à cette croix
Malgré que je sois très réticent sur ce genre d’œuvre, celle-ci m'a captivé de la part d'un réalisateur que j'apprécie beaucoup. A voir pour les fans du genre et du réalisateur