De toute façon c'est simple, pour bien comprendre le fossé infranchissable qui sépare les uns et les autres, normalement, quand la caisse de Speed franchit la ligne d'arrivée finale, tu chiales. Tu chiales pas parce que t'es ému par le scénario, lui est dans la case oblitération totale, ni parce que la photo est belle, elle, est dans la case "je suis sur une console 512 bits", tu chiales parce que tu viens de franchir les portes du paradis virtuel au cinéma. Non, vraiment, la caisse vient d'emboîter les deux autres faisant jaillir les derniers pétards finaux, de tourner sur elle-même avec la caméra, de partir en spirale en chœur avec le décor et finalement de franchir la ligne elle-même rectifiée d'un seul coup d'un seul en damier d'arrivée, musique de fou à fond, comme si tu rentrais dans un logo Looney Tunes avant de finir sur une roue crissante dans le silence béat, juste les flashs, les confettis et un "Eeet voilà" à peine chuchoté par les Vaches au ski, tu chiales... T'étais déjà comblé avant avec l'orgie sexuelle de plans, c'est la cerise finale.
Et après, à chaque nouvelle vision, dés la première note de musique cyclique et le logo quadrillé, tu chiales...
Et à chaque fois, tu sais où cocher la case "oblitération totale". Exemple, Sprittle et son singe débarquent : tu regardes le décor.
Je viens de me rendre compte que cette critique peut marcher pour les fans de Black swan aussi... Damn'