Après le génial Sam Raimi et l'opportuniste Marc Webb, c'est au tour de l'improbable Jon Watts, réalisateur du petit film d'horreur Clown, de diriger les nouvelles aventures de l'Homme-Araignée sous une toute autre vision. Son apparition dans Civil War ayant grandement été le clou du spectacle, voici donc le premier film de Spider-Man interprété par Tom Holland. Un Spider-Man plus jeune donc pour un univers qui l'est d'autant plus, sa vie personnelle se déroulant au lycée tandis que ses premiers affrontements se situent dans une époque déjà peuplée de super-héros où les Avengers veillent au grain en ce qui concerne l'arrivée de gros méchants.
Il va donc faire face au Vautour, un super bad guy déjà pressenti pour le quatrième opus avorté de Raimi, ici présenté comme un marchant d'armes faisant du profit sur les restes des armes chitauri que lesdits extraterrestres ont laissé derrière eux après le premier film sur les Avengers. Parallèlement, Peter va essayer de s'imposer en super-héros et gérer sa petite vie de lycéen, tiraillé entre son club de petits génies du bahut, le futur bal de promo et sauver les honnêtes citoyens de sa ville.
Un concept plus gentillet qui n'en demeure pas moins satisfaisant, Watts délaissant volontairement les thèmes déjà présentés dans les précédentes sagas pour opter un teen movie 80s plus ou moins réussi (n'est pas John Hugues qui veut). Ainsi, cette première nouvelle aventure solo déborde d'énergie, d'humour et de séquences plus intimistes bienvenues mais pêche en revanche au niveau de l'action, les séquences n'étant nullement mémorables et bien en deçà de l'imaginaire virevoltant de Sam Raimi.