Dans un univers parallèle, Miles Morales est un ado de Brooklyn comme les autres. Protégé par Peter Parker aka Spider-Man, New-York est protégé du Mal. Seulement, après avoir été mordu par une araignée génétiquement modifiée et suite à l’ouverture d’une faille inter-dimensionnelle, la ville est plus que jamais en danger. C’était sans compter sur l’aide des Spider-héros venus des dimensions parallèles…
Qu’on se le dise tout de suite, Spider-Man : New Generation est une réussite. C’est LE dessin animé de l’année. En lien direct avec la première saga, de Sam Raimi, le long-métrage réalisé par Bob Perschietti, Peter Ramsey et Rodney Rothman est une petite merveille qui ravira non seulement les fans de super-héros, ceux de Marvel, mais surtout ceux de Spider-Man… Avec des dessins d’une rare justesse, le super-héros créé par Stan Lee et Steve Ditko est adapté sous une forme triplement inédite. Un animé tourné autour de Miles Morales, premier Spider-Man Afro-américain (apparu dans les comics en 2011) et d’autres héros, à l’image de Spider-Gwen, Spider-Cochon, Peni Parker ou encore Spider-Noir.
Un hommage à Sam Raimi et Stan Lee
Les clins d’oeils aux premiers films où figurent Tobey Maguire (Spider-Man) et Kirsten Dunst (Mary Jane Watson) sont multiples. De la longue carrière de super-héros de Peter Parker, qui a sauvé la Grosse Pomme plus d’une fois, à son histoire d’amour avec Mary Jane Watson, les références insérées dans le film ravissent. Venu tout droit de notre dimension (oui, oui, la nôtre !), on apprend que ce dernier a traversé de nombreux drames. Même chose pour certaines scènes mythiques tournées à la dérision la plus totale, à l’image de la morsure de l’araignée qui transformera Miles Morales en Spider-Man. En salle, le rire est garanti. L’émotion et la nostalgie se prolongera un peu plus lors du traditionnel caméo de Stan Lee, Saint-patron des super-héros et père de Spidey, décédé il y a tout juste un mois.
Sony remonte la pente
Mais dans le fond, que vaut ce nouvel opus ? Après l’échec cuisant de The Amazing Spider-Man (2011), reboot de Marc Webb, avec Andrew Garfield et Emma Stone, et le succès mitigé de Venom (2018) avec Tom Hardy, Sony veut prouver qu’ils ont compris les attentes des fans en produisant un film bien ficelé. Pas étonnant lorsque l’on voit que ce ne sont ni plus, ni moins Phil Lord (La Grande Aventure Lego, 22 Jump Street) et Rodney Rothman (22 Jump Street) qui sont à l’écriture. Léger et drôle, l’histoire tient la route et s’adresse autant aux jeunes, qu’aux moins jeunes enfants !
Et si les Mary Poppins et autres Grinch ou Pachamama prendront place dans la course des films de Noël, Spider-Man : New Generation mettra tout le monde d’accord.
Une sucrerie qui vous fera patienter jusqu'en 2019 avec l’année folle du Marvel Cinematic Universe et Avengers : Endgame…