Fatras opportuniste, galimatias cynique ou scénario conçu de bric et de broc nous font vaguement sourire pendant la première heure tout en secouant la tête devant tant d’invraisemblance et de stupidité. Puis arrive la fameuse « réunion » et tout ou presque est oublié devant la puissance nostalgique de ce que chacun des interprètes apporte avec lui, l’énergie de la rédemption et la force du souvenir qui parviennent à conférer à la moindre petite phrase échangée un impact insoupçonné et une tendresse inédite envers ces héros de papier.