Le Rock en carton
Imaginez un univers parallèle où Chris Rock serait un maître Jedi, maniant le sabre laser avec autant d'élégance que Yoda. Malheureusement, dans "Spiral," il est plus proche du côté obscur de la farce que de la Force. On nous promettait une révolution, mais on se retrouve avec un comédien plus perdu qu'un Stormtrooper dans une forêt d'Endor. L'homme qui nous a fait rire pendant des années se transforme en triste patate au milieu de pièges aussi surprenants que Jar Jar Binks en tant que Sith Lord.
Un twist aussi prévisible que Dark Vador en père de l'année
Les twists dans les films "Saw" sont devenus aussi courants que les clins d'œil à Stan Lee dans les films Marvel. Dans "Spiral," le twist est aussi surprenant que le fait de découvrir que Batman est en réalité Bruce Wayne. C'est comme si le réalisateur avait décidé de se la jouer Sherlock Holmes avec une pipe géante qui crache de la fumée en forme de "C'est moi le méchant !". On aurait aimé une pirouette scénaristique digne de Deadpool, mais on se retrouve avec un méli-mélo digne d'un épisode de Scooby-Doo.
Le ketchup, la mayonnaise, et les filtres colorés
Le réalisateur Darren Lynn Bousman semble avoir découvert les filtres Instagram et les a utilisés à outrance dans "Spiral." On se croirait dans un clip de rap des années 90, avec autant de néons que dans la Batcave de Schumacher. Les pièges, quant à eux, sont plus redondants que les répétitions d'un épisode de "Friends" (et c'est dire). C'est comme si Jigsaw avait décidé de recycler ses idées, en ajoutant simplement un peu plus de ketchup (ou plutôt de sang) et de mayonnaise pour masquer la fadeur.
Le service corrompu et la morale de Pac-Man
Le scénario de "Spiral" nous plonge dans un service de police corrompu, avec des ripoux plus évidents que les champignons dans le monde de Mario. On espérait une critique sociale profonde, mais on se retrouve avec une morale aussi subtile que la bouche de Pac-Man dévorant des pac-gommes. L'intrigue policière est plus basique que Mario collectant des pièces pour sauver la princesse Peach. En bref, c'est un peu comme si Sonic avait perdu ses anneaux et ne pouvait plus sauter sur les méchants.
Une spirale d'ennui et de désespoir
À ce stade, "Spiral" est comme un jeu vidéo sans mode multijoueur, un rollercoaster sans descentes, un cosplayer sans costume. On se retrouve dans une spirale d'ennui et de désespoir, espérant désespérément que le film se redresse comme un zombie affamé cherchant un cerveau. Mais au lieu de ça, on se retrouve avec un remake médiocre de "Saw" qui nous rappelle pourquoi on ne joue plus aux jeux du cirque depuis les gladiateurs de l'Antiquité.
Spiral, l'équivalent cinématographique d'un Power-Up épuisé
"Spiral: From the Book of Saw" aurait pu être la renaissance de la franchise, mais au lieu de cela, il ressemble à un Power-Up vidé de toute son énergie. Chris Rock n'est pas le héros que nous méritions, et le twist est aussi inattendu qu'une révélation sur l'identité de Superman avec des lunettes. Le film nous laisse dans une spirale de déception, nous rappelant que parfois, il vaut mieux laisser les classiques intacts plutôt que de les ressusciter comme des morts-vivants. Vous feriez mieux de dépenser votre argent pour acheter des comics de qualité, au moins là, les super-héros ne vous décevront pas.
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