SPL 2 : Time for Consequences s'avère par contre une excellente surprise.
Il n'y a pas grand rapport avec le premier bien qu'on retrouve une partie du casting dans des rôles différents. C'est plus pour l'ambiance qu'on pourrait rapprocher les deux titres même si la fin est à première vue moins tragique (à première vue seulement).
Le scénario est l'un des plus improbables jamais écrit avec des facilités et des invraisemblances à déplacer des montagnes : on y retrouve un flic infiltré, beaucoup de personnes malades qui ont besoin de donneurs de toute urgences habitant en Thaïlande ou à Hong-Kong. Et tout ce beau monde se retrouve dans une prison thaï tenu par des officiers corrompus dealant avec des trafiquant d'organes. C'est encore plus dingue quand on rentre dans les détails.
Sauf que Soi Cheng va tellement à fond dans le premier degré qu'on finit par n'y faire presque plus attention (la rencontre dans l’hôpital autour des téléphones portables !).
Mais c'est surtout sur les séquences d'action que le réalisateur se lâche à fond avec une réalisation virtuose pour 3 moments anthologiques. Ca commence par un gunfight dans un aéroport comportant un plan-séquence (évidement truquée) vraiment classe qui accompagne très bien l'intensité dramatique de la scène. On enchaîne par une émeute dans une prison tout simplement ahurissante, là encore un plan séquence truquée, d'un énergie chaotique vertigineuse. Et on conclut par un final bien vénère face à un méchant surpuissant d'une présence impériale.
Le bon point c'est que les chorégraphies exploitent bien les différents acteurs et leurs compétences respectives : Tony Jaa (qui sort enfin de la démo technique), Wu Jing toujours aussi nerveux et Max Zhang, le méchant qui force le respect.
Contrairement au premier épisode, ce second volume est beaucoup plus rythmé en action avec des moments assez fous, toujours très lisibles et des câbles bien utilisés.
Vraiment étrange que ça soit toujours inédit chez mais ça se trouve en import facilement.
HK is back !