Le film après une première partie plutôt réussie, avec quelques scènes intéressantes comme, par exemple, le dîner au restaurant, semblait naturellement se diriger vers la rencontre des deux univers. Il basculerait soit dans l’ironie distanciée, soit dans un final à la Blake Edwards. Au lieu de cela, après quelques gags lâchés parcimonieusement, s’installe l’habituelle course poursuite, ici tellement conventionnelle et peu convaincante, qu’elle est au grand cinéma ce qu’une pizza surgelée est à la grande cuisine. Ce dilettantisme scénaristique plombe l’ensemble ce qui est fort dommage au regard de la jolie Daryl Hannah qui livre une prestation épatante. Le jeune Tom Hanks, même s’il en fait un peu beaucoup, est pas mal non plus. Il paraitrait que ce film a lancé sa carrière. Comme quoi, même les grands ont commencé petits.