Split est un très bon film dans lequel on retrouve James McAvoy aux multiples facettes kidnappant ces jeunes filles dans un thriller à suspens et à huit-clos captif.
La bande annonce m'avait intéressé de très près et l'interview dans l'émission Quotidien de Yann Barthès du réalisateur et de l'acteur pricnipal James Mc Avoy n'a fait que renforcer mon idée d'aller voir ce film si bien que dès le lendemain de sa sortie nationale je cours vers mon ciné pour choper une place.
Je me dit du Shyamalan, il va encore taper fort avec sa bande annonce prometteuse et son histoire quelque peu banale.
Eh bien ici Split emmène le spectateur dès le début avec ce générique et cette bande son saisissante et n'a fait que prouver ce que je pensais.
Les acteurs sont excellents et en particulier James Mc Avoy jouant et incarnant plusieurs personnages à la fois : époustouflant et effrayant.
Les images et les plans sont très biens travaillés et maitrisés, le tout en rapport avec les décors ce qui rend le film encore plus sombre.
Le rythme est parfait et ne donne pas de répit car la tension monte au fur on y découvre la séquestration des ces filles, le personnages mystérieux et cruel dans cet aspect psychologique qui est beaucoup insisté tout au long de l'histoire avec notamment ce docteur pour en arriver à l'horrifique vers la fin et à ce dénouement final
en faisant référence au film Incassable avec Bruce Willis. Une scène auquel on s'attend absolument pas et qui renverse le film, cela fait plaisir, autant dire la cerise sur le gâteau.
D'ailleurs en comparant les affiches de chacun des ces deux films, il y a des fortes ressemblances : http://www.premiere.fr/sites/default/files/styles/premiere_image_inline/public/thumbnails/image/sgmywed.jpg
Et bien d'autre points communs comme cette frontière irréel/réel qui est flagrant par exemple, des films à puzzle made in Shyamalan comme on adore
Un pari de nouveaux risqué pour le réalisateur car le film peut paraitre à certains moments complexe avec les flash-back présents et aussi et surtout on fait face à cette barrière entre le réel et l’irréel.
Ici encore il nous prouve sa maitrise et son implication dans cette œuvre remarquable. Une réussite même si parfois l'histoire est un peu tirée par les cheveux.
Une bonne surprise.