Aura mystique de la foi qui colle très fort au film : le stalker comme initiateur de la foi pour ceux qui tentent de comprendre. Chemin difficile et semer d’embûches. Comme dans la foi, un retour en arrière n’en ai pas vraiment un : tout ne redevient pas comme avant quand on a pris ce chemin. Le Professeur, le scientifique qui n’y croit pas et ne veut que détruire (par la bombe) cette foi : idée (grossière) d’une science comme destruction de la foi mais qui, ne détruisant pas la chambre, est finalement pris de pitié : faut-il détruire ce qui nous fait peur ? L’ecrivain enfin, sans doute le plus torturé, celui qui compte trouvé l’inspiration grâce à une expérience nouvelle. Mais qu’est-ce que la recherche vaine de la gloire et d’etre « lu dans 100 ans » si nous ne sommes rien dès à présent dans nos vies ?
Tous représente cette société un peu perdu, comme nous dans le film. Elle ne sait pas où elle est. Celui qui parait le plus bêta est sans doute le plus cultivé, la foi se perd au profit de l’immédiateté des plaisirs terrestres : chacun a peur de se confronter avec ses souvenirs et plus personne n’a « l’organe de la foi ». Reste l’enfance par qui le miracle se produit.