Star Trek Into Darkness par Eric17
J’étais sorti conquis de la salle lorsque j’étais allé voir le premier opus de la trilogie « Star Trek » de JJ Abrahms. C’est donc avec un bonheur non feint que j’attendais l’apparition sur les écrans de sa suite intitulée « Star Trak Into Darkness ». D’une durée de plus de deux heures, cet opus est sorti le douze juin dernier. L’affiche se centre sur le méchant joué par Benedict Cumberbatch. Le second plan offre une cohérence avec le côté sombre généré par le titre. Je tiens à préciser que je me suis rendu à une séance en 2D et que cela ne gâchait en rien mon impatience de voir les lumières s’éteindre…
Le monde subit des attaques terroristes terribles. Elles sont l’œuvre d’un homme connu de son organisation. Kirk et l’équipage de l’Entreprise se voit missionner de trouver le coupable, John Harrison et de le faire disparaitre. La quête est compliquée car leur proie se cache en territoire klingon. Cette aventure amènera les héros à se poser moult questions et à remettre en cause beaucoup de leurs certitudes quant à la manière de combattre les forces obscures…
Lors de sa sortie, le réalisateur a tenu à préciser que cet opus pouvait être découvert sans avoir vu le précédent épisode. Je ne peux pas fondamentalement le contredire. En effet, aucune clé fondamentale du scénario n’est issue du premier film. Néanmoins, la construction des rapports entre les protagonistes n’est pas explicitée à nouveau. C’est pourquoi, j’ai tendance à penser qu’avoir vu « Star Trek » récemment permet de profiter davantage des moindres détails scénaristiques.
Le film ne perd pas de temps en circonscription. La première scène nous immerge sur une curieuse planète. On y trouve nos héros en train de mener une mission consistant à essayer de gérer un volcan en passe d’exploser et de causer la perte de toute vie locale. Le rythme de l’action est effréné. Chaque membre emblématique de l’équipe joue un rôle dans la réussite de la tâcher menée. Cela sert donc de présentation du « casting ». Le spectateur est rapidement dans le vif du sujet. C’est une sensation agréable. On se cale bien dans son siège et on s’attend à prendre plein les yeux.
La structure narrative est classique. L’équipage se trouve embarqué dans une mission à l’objectif simple. Le héros est mis en difficulté au début et va devoir reconquérir sa gloire passé. Le méchant est ambigu et sème le doute chez ses geôliers. Fondamentalement, on ne peut pas dire que l’ensemble brille par son originalité. Par contre, la recette est très bien exécutée. Notre attention est en permanence relancée par des événements, des informations ou des scènes d’action endiablées. A aucun moment, l’ennui ou la routine ne nous effleure.
La narration se centre naturellement sur le duo Kirk – Spock et leur cible John Harrisson. L’excellente interprétation de Chris Pine, Zachary Pinto et Benedict Cumberbatch justifie pleinement ce choix. Mais la réussite de « Star Trek Into Darkness » réside également dans la qualité des seconds rôles. On adore les crises de Scotty, le charme ravageur de Nyota Uhura, l’accent culte de Pavel, la personnalité de Hikaru Sulu et évidemment le charisme original de Bones. Je me dois de signaler la présence dans cet opus de la ravissante Carol Marcus dont la scène d’habillage laissera peu de monde de marbre…
En allant voir ce type de film, on espère assister à un grand spectacle. En sortant de la salle, on n’est pas déçu du voyage. JJ Abrahms confirme qu’il est un des maîtres de la réalisation de scènes d’actions. Que ce soit les poursuites et les combats spatiales ou les batailles au sol, le spectateur est collé au siège de bonheur. Il valide ici pleinement le choix de Disney de lui confier la saga « Star Wars ». De plus, aucun moment ne traine en longueur ou n’apparait répétitif. C’est du grand art.
Au final, « Star Trek Into Darkness » a répondu à toutes mes attentes et ce n’est pas rien. Le dépaysement était total et les deux heures et quelques du film ont défilé à grande vitesse. Je ne peux donc que conseiller aux adeptes du genre d’aller voir. Vous ne regretterez pas le voyage. Quant aux autres, il ne reste plus qu’à attendre le troisième opus. Mais cela est une autre histoire…