Star Trek Into Darkness par -Cédric-
Agréable mais aux défauts dommageables est certainement la meilleure façon de résumer ce blockbuster typiquement Abramsien. Loin de la réussite du premier volet qui posait des bases intéressantes, ce second épisode sert avant tout à s'auto-congratuler d'être américain. Dans un monde censé être futuriste, toutes les plus grandes valeurs américaines sont étalées à grands renforts de coups de pieds dans les parties parce que ce mec n'a que bien peu de sensibilité. Ce schéma de la famille transposé à tout les étages (déjà que c'était chiant dans FF6) jusqu'à plus soif en devient gavant, surtout quand tout les personnages en sont cantonnés à une personnalité précise et l'unique émotion qui va avec (= la femme à la cuisine, le mari au travail ((un truc bien physique de préférence)), le gamin un peu rebelle mais au cœur tendre et la fille coquette et un tantinet aguicheuse mais bien propre sur elle même, le tout avec un bible sous le bras et direction l'église). À côté de ça c'est visuellement très réussi, si on l'excepte les néons bleus (bah ouais c'est Abrams), c'est chiadé comme il sait faire et l'histoire se laisse suivre. Certainement grâce à son "méchant" magnifiquement interprété par le géniallisime Cumberbatch (si vous n'avez pas vu "Sherlock" vous avez raté votre vie, désolé). Dommage que Lindelof ait été au scénario, plombant le tout de ses ficelles et facilités habituelles, ce mec c'est un peu l'anti-Midas, tout ce qu'il touche se transforme en merde.