Dieu veut ton vaisseau spatial! Donne ton vaisseau spatial à DIEEEUUU!
Ce cinquième film Star Trek hausse la qualité de la réalisation. Ce qui est cohérent, quelque part, l'évolution technique en étant la raison principale. Hormis cela, il est tout simplement insipide.
Nous retrouvons donc l'équipage de l'Enterprise, sortant de permission, mandé par Starfleet pour intervenir dans une prise d'otage. Les ambassadeurs klingon, romulien et humain sont retenus à Paradise City, ville principale d'une planète neutre, accueillant les trois camps. Kirk se rend vite compte que quelque chose cloche: les otages ne semblent pas être contraints, et le cerveau de l'affaire n'est autre qu'un vulcain... mieux encore, il ne tarde pas à découvrir que ce dernier n'est autre que le demi-frère de Spock, qui dit pouvoir les guider à la planète de Dieu...
Le scénario est d'une platitude royale, la fin prévisible, les idées faciles, l'esthétique honteusement pompée à Star Wars, et les protagonistes d'une fadeur insoupçonnée. Bon, le film n'est pas non plus un ratage total, mais il n'a tout simplement aucun argument à faire valoir, aucune créativité et fort peu de qualités intrinsèques.