At last !, s'écrie l'Empereur Palpatine en début de métrage, voyant s'avancer vers lui le jeune chevalier perdu. Enfin, un vrai Star Wars pour la postlogie !, s'exclame le spectateur, voyant les stroboscopes acier éclairer par intermittence la figure de celui qui vient sauver la saga et ceux, rouge sang, accompagner Kylo Ren vers plus de transcendance et de charisme.
I have a good feeling about this !



"Voilà de quoi améliorer la situation" Lor San Tekka



Oui, enfin un vrai Star Wars tel qu'on en avait plus vu depuis ...2005 !
On a le sentiment de l'épique de la chevalerie qu'un Star Wars doit provoquer en soi tandis qu'on le regarde ou tandis qu'on en sort. On se met à nouveau à siffloter les notes de John Williams qui signe ici a dernière partition et l'une de ses plus belles qui accompagne à merveille ce dernier Star Wars, car sans Skywalker le terme de saga n'a plus de sens.
Oui, enfin, des duels au sabre laser, des tentatives de conversion, des mystères de famille et une vrai menace contre laquelle sauver la galaxie très très lointaine !
Enfin un usage de la Force plus équitablement distribué, justifiant mieux ce que permettent les effets spéciaux: entre Kylo et Rey qui se disputent un vaisseau, Palpatine rechargé à bloc qui devient une Étoile Noire sur pattes ou encore Luke et Leia qui s'affrontent, jeunes, au sabre laser.
Les héros, qui évoluaient en binômes toujours changeant, qui ne se rencontraient pour certains qu'en fin de deuxième opus, ont appris à se connaître, sont complices, se chamaillent quelquefois, s'aiment toujours, se lancent des petites piques d'épicier à stormtrooper. Ils forment enfin un groupe qu'ils n'ont pas vraiment su constituer jusqu'ici et que, par triste imitation, les anciens n'ont pas pu reformer.
Enfin il y a des planètes nouvelles et anciennes à découvrir et redécouvrir, pas des ersatz auto-satisfaits ! Finis les Jakku-Tatoïne, les Krayt-Hoth (non mais c'est du sel et c'est rouge en-dessous), les Achto-Dagobah (Act Two, me dit-on), voici venir les sublimes Pasaana en fête qu'on rapprocherait à tort du désert Hutt de début du Retour du Jedi, le retour assumé et brillant d'Endor et de Tatoïne. Voici la ténébreuse Exegol où veillent malveillants le sombre Palpatine et son assemblée de Sith encapuchonnés.
Enfin une histoire qui a sa propre trame même s'il faut avouer, aigri, que souvent l'Histoire se répète même quand elle se répète autrement.
À vrai dire, L'Ascension de Skywalker fait postlogie à lui seul, tant il est seul à donner à voir du Star Wars et tant il est complet, apportant ce qu'on aurait pu attendre à la suite du Réveil de la Force ou même, soyons fous, à la suite du Retour du Jedi.


Il souffre néanmoins de devoir seul encore repriser la toile pleine des accrocs du reste de la postlogie.
Parfois brillamment, comme lorsque Rey jette son sabre de colère et que Luke le lui rapporte hors des flammes en lui disant que c'est une arme de Jedi et qu'elle mérite le respect, tapant sur les doigts du gag mal venu de Rian Johnson. Brillamment, lorsqu'il redore le blason sali de Luke Skywalker, redevenu sage, qui parvient enfin à réaliser ce qu'il n'avait su faire sur Dagobah.
Non moins brillamment quand il trouve un moyen ingénieux de faire revenir Han Solo au moment le plus approprié.
Parfois de façon plus gênante, lorsqu'il révèle au compte-goutte la véritable identité de Rey - héritée de Pirates des Caraïbes: La Revanche de Salazar ? - en tentant désespérément de justifier malgré tout les propos de Kylo Ren dans le précédent opus. La "question de point de vue" de Kénobi a, cette fois, un peu de mal à passer et souligne la grande absence de révélation dans Les Derniers Jedi. Cela sent le rafistolage de dernière minute et renforce en même temps l'idée que L'Ascension de Skywalker est l'unique vrai volet de la postlogie, la postlogie à lui tout seul.
Idée de sauvetage de postlogie assumée par J.J.Abrams dans une énième métalepse. C'est amusant une métalepse mais c'est de plus en plus le mal du cinéma moderne. Et c'est aussi l'un des soucis majeur de la postlogie Star Wars. Une métalepse, au sens de discours narratif, c'est quand dans le discours d'un personnage destiné à un autre personnage s'avère également, par polyphonie, le discours du réalisateur/scénariste destiné au(x) spectateur(s). Le Réveil de la Force commençait sur une réplique de Lor San Tekka destinée à Poe Dameron: "Voilà de quoi améliorer la situation". Elle était aussi une adresse de J.J. Abrams au spectateur censé ne pas avoir apprécier la prélogie. Échec du Réveil de la Force oblige, étant une pâle copie du tout premier film, Rian Johnson propose donc dans Les Derniers Jedi via Kylo Ren de tuer le passé, s'il le faut. La postlogie assumant l'arrogance de se défaire de l'ensemble des précédent films lors même qu'elle peine à convaincre ... Arrive L'Ascension de Skywalker et son allusion au droïde torturé par les pieds du Retour du Jedi. Ce nouveau personnage se nomme D-O et est vocalement interprété par J.J. Abrams. On dit de lui qu'il a été brutalisé, qu'il a peur des coups, ce qui explique qu'il ne cesse de dire: "Désolé", "Pas taper !" Abrams assume l'échec de la postlogie et implore la clémence du public. C'est à la fois une humilité inattendue qui force le respect et une métalepse de plus qui peut aisément agacer.



"Votre arrogance vous masque l'ampleur du désastre !" Palpatine



L'Ascension de Skywalker est néanmoins un bon Star Wars, surtout si on le compare à ses deux comparses de postlogie. Mais on m'objectera aisément et avec raison l'ensemble des défauts dont il fait preuve, qu'ils soient liés ou non à l'influence de ses prédécesseurs.
Évacuons d'emblée les sempiternelles déceptions liées à la propagande de la prétendue Justice sociale dans les blockbusters: tous les stormtroopers déserteurs que rencontre Finn sont noirs et féminins et la victoire du Bien est, entre autres embrassades, incarnée par l'amour libre de deux lesbiennes. Dommage que la conclusion fasse du titre une sorte d'ode au mode de famille dite recomposée, les véritables familles qu'elles soient celle des Skywalker ou celle des Palpatine étant représentée comme néfastes, en témoigne une réplique du film: "il y a des liens plus forts que ceux du sang". On appréciera chacun à sa façon ce dernier point, qui pose discorde là où le film est par ailleurs surtout concorde. Évacuons ce problème pour nous concentrer sur des hic plus propres à Star Wars.
Propre à L'Ascension de Skywalker, l'irruption de personnages intéressants mais dans l'ensemble inutiles. Beau mont, le personnage de Dominic Managhan (LOST) ne sert strictement à rien d'autre qu'à faire du casting. Zorri Bliss, celui de Keri Russel (Felicity), autre vedette fétiche d'Abrams, est à peine plus important, esquissant une histoire d'amour passé de Poe Dameron et permettant de renforcer l'effet de nombre quand sonne le dernier assaut de l'ultime bataille. Ce qui n'est pas sans rappeler que le personnage de Max Von Sidow n'a toujours acquis aucun intérêt supplémentaire, que Maz Kanata (Lupita Nyong'O) n'est qu'un personnage accessoire servant la diversité, que DJ (Bénicio del Toro) n'est qu'un accident de parcours pire que Jar Jar Bings et que Ken Leung et quelques autres étaient apparus, anonymes et inutiles dans Le Réveil de la Force. Greg Grunberg s'en sort un peu mieux, son personnage se voyant offrir quelques miettes d'importance dans l'intrigue. Seul nouveau venu bien exploité dans ce nouvel opus: Richard E. Grant qui en sort avec les honneurs pour poser mais un peu tard un véritable antagoniste d'exception dans la postlogie.
Les fantômes de Force sont utilisés presque comme des jokers, le film hésitant à en faire des voix par peur du kitsch (qui s'élèvera contre ce kitsch-bashing ?), une apparition claire car nécessaire à l'évolution de la narration et spectres flous à peine assumés. Reste ce choeur magistral de voix au moment le plus désespéré, de Jedi trépassés qui parlent à Rey pour l'encourager à lutter. Constitué des plus grandes voix de la saga - Samuel L Jackson, Alec Guiness, Ewan McGregor fraîchement ressorti de l'Overlook, Hayden Christensen, Frank Oz, Liam Neeson - ou de voix nouvelles pour des personnages issus des dessins animés, comme Freddie Prinze Jr ou Olivia d'Abo, ce panthéon Jedi, qui prête toute sa force à l'un des meilleurs échange de répliques de la saga toute entière ( sublime:
- Tous les Sith sont en moi !
- Tous les Jedi sont en moi ! ), constitue l'un des moments les plus émouvants du film.


Propre à la postlogie dans son ensemble, tous ces personnages laissés en plan dont L'Ascension de Skywalker ne sait que faire, malgré leur importance: les chevaliers de Ren - qui seraient donc des démons ... -, Snoke - qui ne serait, ô surprise !, qu'une marionnette de chaire vide clonée à l'infini par Palpatine -, et les parents de Rey auxquels la filiation avec l'un des personnages les plus emblématiques de la saga aurait dû promettre une meilleure insertion.


Vous, qui espériez voir une filiation avec Obi-Wan Kenobi, vous avez raison d'être déçus ! Car Kenobi, quoique vocalement présent, est le grand perdant le la postlogie !


Et, à bien analyser la postlogie dans son ensemble, dépourvue d'enjeu géopolitique clair, aux anti-pôles de ce que Le Retour du Jedi laissait déjà voir, on s'aperçoit que tous les personnages de méchants sont des fantoches car des marionnettes de Palpatine. Cela n'entache pas la réputation de manipulateur génial de l'Empereur mais cela confirme la nullité des opus précédents. Cela doit expliquer le flou définitionnel du cadre géopolitique et fait regretter l'intelligence de la prélogie sur ce point, quoi qu'en pensent nos amis les Simpsons et leur ATT lecteurs.
À vrai dire, Palpatine est le personnage caution de la postlogie entière servant à tout expliquer et même à justifier l'existence de la postlogie. Pourquoi cette suite au Retour du Jedi qui semblait avoir tout dit ? Parce que Palpatine que l'on pensait mort fait ses Cent-Jours napoléoniens. Un petit tour et puis s'en va ! Quant à vous, Messieurs de chez Disney, voici de l'or, petits, petits ! Mais à bien y penser, ces Cent-jours de l'Empereur étaient-ils bien utiles ?



"Vous pensez qu'il est l'Élu, celui qui rétablira l'Équilibre dans la Force ?" Obi-Wan Kenobi



Utile ?
Oui, il est !
Car il donne une nouvelle définition à ce qu'on nomme depuis toujours dans la galaxie très très lointaine "l'Équilibre dans la Force".
Certes, la question de cet équilibre n'est pas clair, puisque le spectre de Luke, tout au moins sa voix, parle de rétablir comme lui par le passé l'équilibre. Alors quel est cet équilibre et qui le rétablit ?
C'est là qu'une fois encore on peut signifier l'insignifiance de la postlogie. Car la fin du *Retour du Jedi*semblait célébrer cet équilibre. Palpatine mort, les Sith avaient disparus et Luke, touché par l'histoire de son père, devenait un Jedi éclairé, plus ouvert, moins normé et sur le point de créer un nouvel ordre Jedi fondé sur cet équilibre. La prélogie, sans réfuter cette lecture, avançait une autre interprétation possible: "Mal interprétée la prophétie aura pu être", déclare Yoda. L'Équilibre ne pouvant être que la fusion d'un Jedi puissant et d'un Sith puissant penchant vers un côté de la Force, l'Équilibre ne se fait qu'en permettant au côté pour lequel on opte de s'épanouir: le côté obscur pour la Revanche des Sith, clair ou lumineux pour L'Ascension de Skywalker.
Ce dernier décide de créer un équilibre en cela que Sith et Jedi, côté lumineux et côté obscur, disparaissent en fusionnant, ne laissant finalement qu'un seul camp de la Force qu'incarne en fin de métrage le sabre créé dans le creuset du sable de Tatoïne à partir de deux sabres, un sabre à lame jaune. On pourra cependant critiquer ce choix, le sabre jaune existant déjà dans la prélogie pour certains Jedi ...
Équilibre suppose harmonie. Et plutôt que d'y voir comme les deux faces d'une même pièce, la coexistence dans la lutte des Jedi et des Sith, on choisit de les faire fusionner afin qu'ils ne fassent plus qu'un.
Ce choix est pourtant très intéressant parce qu'il passe à travers un autre message, une autre allusion à la mythologie greco-romaine. Ben et Rey forment un doublet et, réunis, sont l'Élu qui rétablira l'Équilibre dans la Force. L'Ascension des Skywalker parle de complémentarité de l'homme et de la femme. Il rejoint en cela le mythe des Androgynes, êtres si puissants que les Dieux les redoutaient. Le mythe veut que Zeus, acculé, ait jeté son foudre pour les diviser en deux et les affaiblir. Les hommes et les femmes sont ces Androgynes, une partie de chacun d'entre eux qui doivent se retrouver pour recouvrer leur puissance en ne faisant à nouveau plus qu'un. L'Ascension de Skywalker parle de solidarité, d'entre-aide et pousse le mythe des Androgynes sur une échelle plus globale: ensemble, nous serons plus forts; l'union fait la Force.
L'Équilibre, c'est la fin des partisaneries, la complémentarité des sexes, la franche camaraderie, l'harmonie partout dans l'univers. On touche là au véritable message du film, plus profond et générationnel que jamais.



"Nous avons transmis tout ce que nous savons.Mille générations vivent en toi, à présent. Mais c'est ton combat. Nous serons toujours avec toi. Personne ne disparaît vraiment" Luke Skywalker



Car le point le plus fort de cette Ascension de Skywalker est sans doute ce message déjà présent dans la bande-annonce et disséminé un peu partout dans le film.
Enfin, un plus grand respect pour les personnages mythiques de la trilogie-mère ! À en relire ironiquement la première phrase du déroulé jaune initial qui, d'abord, fait penser à une resucée du Spectre de Sam Mendes: "Les morts parlent !"
Morts, ils ne le sont pas et ils le font bien savoir. Il sont tous parents plus moins explicites ou implicites, biologiques ou adoptifs de la nouvelle génération de héros qui fait face à un Empereur plus puissant, plus noir et plus cruel que jamais. Ils sont cette génération de la fin des seventies et du début des eighties qui a inscrit son âme, sa force, sa tendance à l'espoir entre les lignes des épisodes renumérotés 4,5 et 6. Cette jeunesse de combat qui luttait idéologiquement et physiquement et sans peur les injustices, la guerre du Viêt-Nam, les dérives économiques et philosophiques.
Et en tant que tels, ils s'adressent en conseillers et confidents aux générations puînées, les exhortent à l'espoir, au courage et à l'amour. Leia et Luke aiment leurs ennemis, ou ceux qui ont ralliés à la cause de leur pire ennemi, les embrassent et les guide vers le droit chemin. Leia, dans un dernier souffle, fait tomber le sabre de celui qui allait tuer. Han ressuscite pour donner espoir à son assassin qui est aussi son fils. Lando rétorque à un Poe désespéré qui déclare ne pas être prêt: "Nous aussi, on n'étaient pas prêts !" Ils enseignent à soigner plutôt qu'à blesser et Rey puis Ben deviennent thaumaturges, par amour.
L'Ascension de Skywalker est en quête extra-diégétique d'un Équilibre de la Force ou d'un nouvel Espoir.



L'Ascension de Star Wars



L'Ascension de Skywalker, s'il est loin de valoir les volets de la prélogie ou de la trilogie-mère fait office de postlogie à lui seul, rappelle ce qui a été oublié, répare ce qui a été brisé et surtout fait entendre l'esprit seventies-eighties d'un temps à la fois plus insouciant et plus engagé qui ne peut que redonner un sens de l'épique à notre époque terne et triste, aseptisée et surintellectualisée.
L'Ascension de Skywalker, c'est l'ascension des générations désenchantées vers un nouvel état de conscience, pour peu qu'elles sachent entendre à nouveau Luke, Leia et Han et partir avec eux dans le Faucon Millenium parmi les périlleux champs d'astéroïdes !
Le titre et la révélation diégétique de fin de film offrent un potentiel nouvel espoir des fans vis à vis de la saga. La Force soit avec eux !

Frenhofer
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le 19 déc. 2019

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