ll faut saluer le génie de Luigi Cozzi ; c'est incroyable de pouvoir atteindre de tels sommets de nullité. Même avec de la bonne volonté, ça me semble complexe. Tout y passe : le jeu des acteurs, les cadrages, la lumière, les dialogues, le scénario, les raccords, les mouvements de caméra, les costumes, les accessoires, les effets spéciaux, ... Star Crash repousse le monde des possibles. Comment peut-on rater un plan fixe sur un mec parlant assis sur un trône ? Ça tient du prodige.
En fait, la seule chose réussie dans ce film est le racolage. Avec une héroïne qui passe son temps à moitié nue sans qu'on en comprenne la raison, une planète peuplée de filles en bikini en peau de bête, et bien d'autres tours scénaristiques permettant de caser deux ou trois jeunes femmes dénudées, Luigi Cozzi a mis le paquet. Mais rien ne peut occulter un tel monument de ridicule, même pas une montagne de petites culottes.