States of Grace par althas
Le 6 n'est pas mérité mais sur le moment face à la misère humaine, j'ai été plus indulgente/compatissante.
Grace est le pilier des éducateurs dans un centre pour jeunes ados ayant des passifs lourds. Derrière la témérité de ce personnage qui fait front à tous les problèmes du centre; une fragilité manifeste resurgit lorsque qu'une nouvelle arrivante fait écho à son passé.
Destin Cretton s'appuie sur le pathos pour nous faire tenir les 1h36 du film : dénouement heureux ou non ?
Le film se concentre essentiellement sur la vie au centre, c'est peu dire, puisqu'elle cible 3 chambres/3 résidents et la salle de vie commune : pas plus. Chacun des trois a sa manière pour parler de ses difficultés : rap, personnages imaginaires et nouvelles où les animaux sont personnifiés : le méchant devient requin etc.
L'ensemble du film est assez fade, pour en faire le tour : nous avons d'un côté les personnages réduits à de simples victimes et d'un autre côté, il y a les gentils éducateurs. On pourrait être encore plus réducteur en classant le film dans le genre "tranche de vie" versus pathos.
Telle des statues de cire chacun reste figé dans son rôle : Brie Larson a les traits tirés, la mine grave et John Gallagher est le "drôle" qui ne se départit par de son sourire et sa bienveillance tout au long du film.
Le film remplit toutefois son rôle : bons sentiments à outrance et misérabilisme en mir.