Bon, cela ne plaira certainement pas aux fans des œuvres réalisées par Quentin Dupieux (que je ne connaissais pas jusqu’à ce que j’apprenne qu’il s’agit, en réalité, du célèbre compositeur de Flat Beat : Mr Oizo), mais rien ne m’empêchera d’être direct. Soit...
À mon habitude, je m’attendais à me marrer en découvrant une toute nouvelle comédie avec mon duo préféré de l’époque : Eric et Ramzy, avec en plus la participation surprise de Jonathan Lambert. Mais vu le résultat, c’était loin d’être le cas…
D’ailleurs, au moment où j’écris ces lignes, je me demande toujours comment j’ai pu ternir le coup jusqu’au bout en visionnant ce long-métrage de 80 minutes contenant un scénario vide et dénué d’intérêt. Ajoutez à cela un univers bizarroïde habité par des personnages mous du genou et vous obtiendrez, au final, une histoire qui n’a ni queue ni tête avec une mise en scène complètement pétée !
Pour vous dire que j’ai bien senti l’inutilité des Chivers présents dans le film. Oui, je parle bel et bien de cette bande de jeunes délinquants au style des années 70 qui se disent menaçants alors que ce sont de véritables lavettes. Plus ringards qu’eux, tu meurs !
Le seul personnage sur qui je comptais le plus, c’était Blaise. J’espérais tant que ce dernier prouverait devant tout le monde qu’il était en mesure de faire changer les choses, surtout après que sa propre famille l’ait abandonné à cause d’un crime qu’il n’a même pas commis. Eh bien, j’ai eu tort… On peut dire que sa condamnation injuste de sept années d’internement dans un hôpital psychiatrique ne l’aura finalement pas aidé à devenir aussi endurci que l’on espérait tant.
Mais celui qui m’a fait le plus détester le film, c’est Georges ! Oui, je parle bel et bien de cet énergumène au caractère exécrable incapable de se calmer sans fumer une clope et prêt à faire n’importe quoi pour s’intégrer à la bande des Chivers en délaissant complètement Blaise, son meilleur ami d’enfance. Et je ne vais même pas en dire plus sur lui tellement qu’il m’horripile. Heureusement que la justice le remettra bien à sa place ultérieurement, et quel soulagement au passage.
Allez, je vais être sympa en épargnant la musique que je trouve plutôt pas mal. Bon, on est loin d’une grande originalité, mais ça passe quand-même.
Conclusion : je considère SteaK comme étant l’un des plus mauvais films de l’histoire du cinéma français. En même temps, c’est la première fois que je suis déçu d’Eric et Ramzy, notamment à cause de leurs prestations minables et qu’ils n’ont même pas réussi à me faire rire une seule fois. Mais je vais tout de même accorder une seconde chance à Quentin Dupieux en espérant ne pas être en PLS pour la seconde fois au moment où j’aurai fini de visionner un autre de ses longs-métrages.
Même après quelques années, je ne comprends toujours pas le choix d’un tel titre…