Sauf erreur, c'est la première fois que je vois un film grec. Et quoi de mieux pour commencer que celui-ci, qui est considéré comme très important dans son pays pour avoir au moins lancé la carrière de Melina Mercouri.
Cette dernière joue Stella, une chanteuse qui assume sa liberté, allant de relations en relations sans jamais se fixer, au grand dam de la société patriarcale. Un jour, elle rencontre et tombe amoureuse d'un joueur de foot, qui la demande en mariage. Mais tout cela va à l'encontre de sa liberté qu'elle chérit tant...
C'est une très belle découverte, même s'il ne faut pas être allergique à l'utilisation du bouzouki, et on sent la caméra comme aimanté par la beauté de Mercouri, laquelle fait tomber les hommes comme des mouches lors de ses soirées dans les bars. Quelque part, elle est féministe avant l'heure, refusant les conventions sociétales à savoir se ranger, se marier, avoir des enfants, car elle ne veut dépendre de personne.
En voyant Stella, on pense fortement aux personnages incarnés par Gena Rowlands dans les films de Cassavetes dans le sens où on a des femmes fortes qui sont comme des électrons libres.
Ça rappelle aussi les films sociaux d'Elia Kazan (d'origine grecque) là où les couches de la société se mélangent.
J'avoue avoir acheté le dvd à l'aveugle, mais j'en ressors satisfait, car j'aurais fait une très belle découverte.