Me semblait avoir été emballé à l'époque car je gémissais dès que j'entendais parler de Director Park, et secondement dès que je constatais un truc que j'avais jamais constaté, le sur-style a du charme dans ce sens, qu'importe un peu le fond du film, ça se termine pas un générique qui se déroule dans l'autre sens, c'est gagné.
Pourtant je comprends mieux pourquoi j'ai attendu 8 ans avant de relancer Stoker, couche de poussière sur le DVD à l'appui, habitude des informations traumatiques et autres foutreries d'artistes piqués, malgré sa courte durée j'ai senti le film passer, connerie d'écriture passive avant enchevêtrement douteux d'éclaircissement malsain, pas que j'suis pas client hein mais ça m'a semblé ignorer complètement toutes justifications propices à petit intérêt auto-perversif.
Heureusement y a quand même étalement de savoir faire au milieu de foutoir narratif, prestations extrêmement convaincantes, sentiment créatif tressaillant dès que le mec termine ses oeuvres, mais il me semble que c'est pas quelque chose qu'on va garder sous le coude pour besoin de quoi que ce soit à l'avenir, hormis se dire "Tiens 10 ans sont passés, autant je vais re-aimer Stoker".
Bon voilà.