Alors attention ça grinçe, ça coince, ça pince.
Tod Solondz, derrière une image très très propre (genre peinture de scènes de banlieue américaine, pavillons cossus et voisins tondant sa pelouse) prend la posture d'un Woody Allen psychopathe.
Il flirte même parfois avec le mauvais goût, il faut le dire, et n'a pas peur de parler des sujets qui fâchent.
En fait même il n'y a que la polémique qui doit l'intéresser cet homme là. Peut pas faire des films sur les bagnoles, sur la mode, le jardinage ou les voyages. Non, ben non, faut qu'il nous parle de psychiatre pédophile, de sexualité, de misère sexuelle, de domination et de soumission, des minorités sociales (aux USA), de la lâcheté, de la manipulation, de littérature, de handicap et de méchanceté.
Alors je dis : "jaime beaucoup et c'est très bon, mangez du Tod Solondz. Faites quand même attention à l'indigestion car, comme dit ma grand-mère; ça caille sur l'jabot".