Une jeune femme, qui vit au sein d'un groupe de marginaux, est amoureuse du fils d'un puissant homme politique. Ce dernier n'accepte pas leur liaison, et fait non seulement enlever son fils puis mettre en prison celle qui ne serait pas pour lui. Commence alors une cascade de violence.
Beat 71 est le dernier film de la série Stray Cat, dont le rythme de sortie me fait toujours halluciner ; les cinq sont sortis en dix mois ! Autant je n'avais pas grand chose à dire sur les deux précédents, Sex Hunter et Machine Animal, celui-ci est intéressant dans le sens où il me semble plus engagé, avec toujours Meiko Kaji et Tatsuya Fuiji, qui sont dans tout ce qu'ils ne veulent pas être par rapport à leurs parents. Il est question de violence, de sexe, de drogue, la liberté comme eux la conçoivent, et qui choque. Jusqu'à un final qui laisse encore pantois par sa porté nihiliste, et ce dernier qui montre que les germes de la violences sont déjà semées chez un petit enfant qui s'amuse à tirer avec un véritable pistolet.
Au final, même si j'ai des réserves sur le 3eme et 4eme film, Stray Cat Rock montre à sa façon le Japon dit marginal, avec les voyous, ceux qu'on appelle les half (les métis), ceux au ban de la société, et c'est souvent intéressant, même si les intrigues ont tendance à se perdre un peu en cours de route.