Une jeune femme au comportement rebelle, jouée par Akiko Wada, rejoint un groupe de filles elles aussi violentes, qui font la loi en motocyclette dans le quartier de Shinjuku, avec à leur tête leur cheffe incarnée par Meiko Kaji, qui vont entrer en conflit avec un autre gang de la ville.
Stray cat rock est une série de cinq films, sortis entre 1970 et 1971, qui montrent une jeunesse qui s’acoquine avec les yakuzas, ou alors qui vont passer leur temps dans une boite de nuit où passent des chanteurs à la mode. J'avoue que le film met un peu de démarrer sur ses enjeux, mais on a droit à tout ce qui plait dans le cinéma d'exploitation nippon, à savoir de la baston, des mecs virils, et pas du tout de femmes nues, ce qui est aussi la surprise du film. L'autre curiosité, si je puis dire, est dans la présence de personnages dits autre dans le cinéma japonais de cette époque, avec notamment le personnage principal joué par Akiko Wada qui est une métisse coréenne, et dont la taille fait qu'elle dépasse ses autres camarades, ainsi que Ken Sanders, qui joue un boxeur, d'origine américaine. Pour les fans de Meiko Kaji, qui a en plus une relation avec deux autres mecs, dont Sanders, elle a davantage un rôle secondaire, mais dont le charisme est déjà là.
A l'époque, c'était le genre de films produits à la chaine par la Nikkatsu, mais aujourd'hui, c'est aussi un documentaire sur une jeunesse violente, rebelle, qui n'est pas forcément dans la revendication politique, mais qui se cherche dans une certaine fascination pour la violence ainsi que les yakuza. En tout cas, ça bastonne, à coups de mobylette, d'armes à feu ou avec les poings et si ça reste court, c'est très sympa.