Dès son premier long-métrage, le cinéaste canadien Karim Hussein a su introduire son goût pour le subversif et la provocation. En effet, Subconscious Cruelty est un enchaînement de visions blasphématoires, gores ou moralement désaxées. Le film s’affranchit de toute narration linéaire puisqu’il est découpé en 4 segments, chacun ayant une histoire bien distincte. La première partie nous plonge dans les pensées perverses d’un jeune homme visiblement dérangé. Le garçon est véritablement torturé, au sens premier du terme : le réal nous invite à suivre visuellement ces scènes de torture intérieure, ce qui se traduit par des couleurs (beaucoup trop) criardes et des décors qui feraient bander Cronenberg. Sa sœur quant à elle multiplie les amants de passage. En voyant cela, c’est tout naturellement qu’il décide de violer sa sœur, par jalousie probablement. Elle tombe enceinte, et s’en suit la scène d’accouchement la plus traumatisante de l’histoire du cinéma....
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