Show must go home
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On l'a bien compris ce film est fait pour faire du chiffre, il s'inscrit dans une veine purement commercial. Le scénario on s'en fout, les dialogues on s'en fout. On pourrait les trouver dans n'importe quel autre blockbuster. Ce qui compte: les "guns" et la "baston". Bien sûr mélangés avec tous les bons sentiments à l'américaine. Mais comme si cela ne suffisait pas, les personnages féminins, et notamment celui de Margot Robbie (Harley Quinn) sont hyper sexualisés. C'est bien connu toutes les femmes vont se battre avec un mini-short qui laisse voir la moitié des fesses. C'est tellement pratique ! De même pour le personnage de Clara Delevingne: sorcière toute puissante mais...en maillot de bain. Sinon à quoi bon ? En plus de réduire le personnage Harley Quinn à une névrosée super sexy (classique), elle est enfermée dans le rôle de "l'amoureuse", la "femme de", celle qui se sacrifie entièrement par amour pour son cher Joker. En somme une victime qui ne vit que pour son cher et tendre, prête à tout même à plonger dans un chaudron d'acide (askip). Pour obtenir quoi en retour de ce bien aimé ? Des électrochocs et de la maltraitance. D'ailleurs c'est dit explicitement par le Joker: "Je vais juste te faire mal. Très très mal". Et que répond la belle allongée sur sa table de torture ? "J'encaisserai".
En regardant ce film je me suis dit que depuis le mouvement du romantisme, c'est-à-dire depuis le XVIII siècle, la perception de l'héroïne féminine n'avait pas tellement changée. En effet, les peintres romantiques kiffaient plutôt bien mettre en scène des tableaux tragiques où les amantes, seins nues, se mutilent, se suicident, se foutent par la fenêtre, sautent de falaises par amour (c'est bien connu: on enlève toutes le haut en signe de grande souffrance ).
Bref rien de nouveau sous le soleil, au XVIII comme en 2016, les femmes c'est à poil et en admiration devant un super connard. Normal !
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le 29 juil. 2023
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