Le monde d'hier
Le nouveau film de Terence Davies est présenté partout comme un film d'antiquaire, envahi de plans qui s'attarderaient sur la moindre tasse à thé. Or ce film est exactement le contraire du film...
le 6 avr. 2016
6 j'aime
4
La terre. Seul élément qui dure alors que les saisons passent, que les hommes naissent puis meurent. Sunset Song sonne comme une complainte jouée par une cornemuse, dans les Highlands d'Ecosse. Folie des hommes, aussi, entre violence domestique et l'obligation de faire la guerre, celle de 14 en l'occurrence. Portrait de femme, enfin, enfant bénie ou maudite de cette terre et qui verra le drame envahir peu à peu son existence. Terence Davies est un cinéaste exigeant qui a peu tourné, 8 longs-métrages en près de 30 ans, et qui signe ici une élégie placée sous le signe de la beauté des paysages et du tourment des âmes. Pour une fois, la voix off apporte vraiment un plus, avec un texte superbe, gavé de poésie, de chagrin et de lucidité mêlés. Dans un film qui est tout sauf académique, le récit est magnifié par la performance splendide de l'inconnue Agyness Deyn. L'incarnation quasi angélique d'une destinée pourtant sombre et tragique, dans le crépuscule des hommes.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films européens de 2016
Créée
le 10 déc. 2016
Critique lue 337 fois
D'autres avis sur Sunset Song
Le nouveau film de Terence Davies est présenté partout comme un film d'antiquaire, envahi de plans qui s'attarderaient sur la moindre tasse à thé. Or ce film est exactement le contraire du film...
le 6 avr. 2016
6 j'aime
4
Écosse, début du vingtième siècle. La jeune Christine Guthrie (Agyness Deyn), enfant d'agriculteurs de Kinraddie, se rêve héroïne de romans. Cantonnée à un horizon plus prosaïque, Chris tolère en...
le 7 avr. 2016
3 j'aime
7
C'est vrai, c'est joli. C'est même beau, ces paysages. Et le personnage est un beau personnage. Même si je trouve que les passages en voix off avaient plutôt tendance à compliquer inutilement sa...
Par
le 3 avr. 2016
2 j'aime
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
79 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
79 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
72 j'aime
13