Oscille maladroitement entre la comédie grivoise et la comédie beauf.

Janus et Sam sont invités à une fête à condition qu’ils ramènent de l’alcool. En fouillant la cave de Janus, ils font la découverte d’une étrange machine…

Pour son premier long-métrage, Bastien Milheau a décidé de situer son histoire dans le terroir français, où les paysans sont, soit en slip avec un béret, soit en train de se murger la gueule H24, bref, tout un folklore…

Super bourrés (2023) oscille maladroitement entre la comédie grivoise et la comédie beauf, où l’alcool coule à flot et où un ado se fait biffler avec un godemichet. Où à voulu en venir le réalisateur ? Souhaitait-il évoquer les problèmes d’alcoolisme dans la France rurale (où la distillation "à domicile" était monnaie courante) ou souhaitait-il réaliser une comédie décalée sur le passage à l’âge adulte ?

Imaginez SuperGrave (2007) de Greg Mottola dans la France profonde, sans le talent d’écriture de Seth Rogen & Evan Goldberg, voilà a peu de chose près à quoi s’attendre. Et comme si le film en lui-même n’était suffisamment pas assez bizarre, même le casting ne laisse pas indifférent puisque l’on y retrouve Jean Lassalle (candidat aux présidentiels de 2017 & 2022) le temps d’une courte apparition. Côté distribution, signalons néanmoins l’excellente interprétation de Nina Poletto (qui incarne Sam), elle insuffle une vraie énergie, face au très réservé et insignifiant Pierre Gommé (Janus).

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