Le soir de Noël, Scott Calvin (Tim Allen) tue accidentellement le Père Noël en le faisant tomber du toit. Il se voit obligé de le remplacer pour une nuit. Mais en revêtant le costume du mythique personnage, il s’engage pour toute la vie. Faisant profiter son fils (Eric Lloyd) de la virée nocturne, il ne va pas réussir à l’empêcher de divulguer partout sa véritable identité. Pour couronner le tout, voilà que son corps commence à se transformer pour lui donner l’apparence d’un vrai Père Noël…
Entre le génie du duo Robert Stevenson-Bill Walsh et la platitude devenue la norme de la plupart des des comédies actuelles, tendance qui n’a pas épargné les films Disney en prises de vue réelles, il y a un monde. S’il fallait trouver le maillon manquant, on pourrait le trouver du côté de Super Noël.
Bénéficiant de la présence de Tim Allen, à une époque où le nom de l’acteur disait encore quelque chose à la majeure partie du public américain, grâce à la télévision (Super Noël n’étant que sa deuxième apparition sur grand écran), le film de John Pasquin parvient à renouveler son postulat de départ de manière astucieuse et souvent amusante, quoique parfois forcée.
Soyons honnêtes, en-dehors de la splendide musique de Michael Convertino, rien de bien transcendant ne vient rehausser cette comédie au-delà du niveau moyen auquel elle se situe, mais on passe un suffisamment bon moment pour ne pas faire les difficiles devant une comédie qui manque clairement de rigueur, mais pas de tendresse et de naïveté. Et à Noël, existe-t-il une vertu plus douce que la naïveté ?