Il y a des films, au moment des fêtes de Noël, que nous attendons tous avec impatience, car ils nous imprègnent d’une nostalgie douce et agréable qui, quelque soit notre âge, nous replonge instantanément dans la magie de Noël. Pour moi, il s’agit de Super Noël ! Sans doute pas le meilleur film de Noël, mais il me suffit de le voir pour replonger en enfance et me laisser imprégner par cette magie que j’aime tant.
Scott (Tim Allen) travaille pour un magasin de jouets, pour lui Noël n’est plus que synonyme que de profits, argent et primes. Et côté famille, ce n’est guère plus réjouissant, puisqu’il est divorcé, et seul, avec un enfant qu’il voit de temps en temps, apparemment plus par obligation que par envie, même s’il semble, peut-être, aimer, du moins, tenir à son fils.
Et le 24 décembre, la veille de Noël, fait parti de ses jours de gardes, au grand dam de son petit garçon Charlie (Eric Lloyd), qui aurait préféré faire cela en famille, avec sa mère Laura (Wendy Crewson) et son beau-père Neal (Judge Reinhold), psy de son état.
Si cette veille de Noël est un fiasco total, la nuit de Noël est bien différente. Scott et son fils sont réveillés en pleine nuit par un violent bruit. Se précipitant dehors ils découvrent, au pied de leur maison, étendu dans la neige, un homme en costume de Père Noël. Fouillant dans ses affaires, Scott trouve une carte au nom de Santa Claus, invitant la personne trouvant son corps à enfiler son costume ! Et le corps disparaît ! Après une grande hésitation, le père et le fils découvre un traîneau et des rennes sur le toit ! Une fois dans ce traîneau, les voilà embarqué dans une incroyable chevauchée à travers la nuit qui va les mener jusqu’au pôle nord !
Cette simple carte était en fait bien plus, en mettant ce costume emblématique Scott a accepté la Santa Claus, visant à faire de lui le nouveau Père Noël ! Difficile pour cet homme rationnel, et cachant son stress derrière l’humour, d’accorder le moindre crédit à toute cette histoire, et ce malgré les faits. Il préfère croire à un rêve et sera soulagé de se réveiller dans son lit, bien au chaud, le jour de Noël. Mais pour Charlie, son fils, tout cela n’avait rien de rêve…
Malheureusement, il va croire dur comme fer, au point de causer des problèmes à son père. Ils ne vont plus avoir le droit de se voir alors que Charlie ne pense qu’à cela. Et alors que Scott n’y croit pas, il va se mettre à grossir énormément, ses cheveux vont blanchir et sa barbe poussée de façon incroyable, allant jusqu’à réapparaitre instantanément après le rasage. Les enfants qui le croisent dans la rue viennent lui donner leur liste de Noël. Le fossé se creuse alors encore davantage entre Scott et son ex-femme. Toute cette histoire allant si loin que le Noël suivant est en grand danger !...
Bref, le film a vieilli (principalement au niveau des effets spéciaux qui n’ont pas résisté au choc du temps), cependant je ne peux me réjouir à chaque fois que je revois ce film. Malgré la trentaine passé, malgré ce que je sais maintenant, je ne peux m’empêcher, à chaque Noël, d’espérer, le soir de Noël, être réveillé à mon tour par un drôle de bruit et de me retrouver à enfiler le costume du Père Noël, sans doute le personnage auquel il est le plus fantastique et le plus agréable de croire.