Supercondriaque, ou les tribulations d’un hypocondriaque force 12 dont le meilleur ami – médecin - va tout faire pour le caser en ménage afin de se débarrasser de son patient le plus encombrant : pitch honnête pour un scénario plutôt basique devant lequel on esquissera quelques sourires, sans plus.
Dîtes-vous seulement que vous n’êtes pas la cible de Boon, comique du peuple au pendant Bourvil dont les grimaces ont fait leur temps, surtout pendant deux heures de film… Mais ce sont les dialogues qui agacent le plus : simplistes au possible, peu crédibles et surtout calqués sur un humour de one man show dont Boon est pourtant l’un des glorieux précurseurs.
Face à cela, on lui reconnaîtra au moins d’être plus mature dans sa réalisation, osant plus de choses que pour Bienvenue chez les Ch’tis ou Rien à Déclarer. Qui plus est, le duo Kad Merad/Dany Boon est plutôt efficace, un atout qui justifie la sympathie évidente de ce film, quoi qu’on en dise…