La Superhéroïne Cherche une Pierre Précieuse.

Supergirl (1984), réalisé par Jeannot Szwarc en supernumérique anamorphique panavision avec un gros budget, est basé sur la BD DC Comics. Malheureusement, le film est un échec dédié vidéo. La version européenne commence par des personnages du fin fond de l'espace, avec la volonté d'explorer les merveilles de l'univers, en lançant l'intrigue sur un terrible accident. Les détails se combinent à un voyage spatial qui ramène Kara Zor-El sur Terre, engageant l'aventure dans plusieurs directions. Cependant, le scénario mal ficelé et incohérent se perd dans des sous-intrigues peu intéressantes et des rebondissements prévisibles. Les dialogues sont souvent plats et clichés, rendant difficile de s'investir dans les personnages et leurs motivations.

Les effets spéciaux déclenchent les valeurs sur l'utilisation des superpouvoirs, mais ils sont loin d'être impressionnants. L'histoire propose une multitude de confusions qui s’emmêlent pour assembler le récit dans un style simpliste et bas de gamme. Les performances des acteurs, y compris Helen Slater en Supergirl et Faye Dunaway en sorcière Selena, ne parviennent pas à compenser les lacunes du scénario. Les personnages manquent de profondeur, et leurs réactions face aux événements surnaturels semblent souvent peu convaincantes. Le rythme du film est problématique, avec des moments de tension mal gérés et des scènes d'exposition trop longues qui ralentissent l'intrigue. Le manque de suspense et de cohésion narrative rend le visionnage difficile et frustrant.

Enfin, Supergirl peine à captiver en raison de sa réalisation fade et de son manque d'innovation. Le film se perd dans des scènes d'action répétitives et des séquences visuellement médiocres. La tentative de fusionner les genres super-héroïque et fantastique échoue, aboutissant à un mélange désordonné et peu satisfaisant. La bande-son, bien qu'elle soit correcte, ne parvient pas à rehausser le niveau général du film. En fin de compte, Supergirl livre une vision puérile de la saga et tombe dans les facilités d'une mauvaise comédie, décevant par son exécution maladroite et sa narration incohérente.

Entrées Salles France : env. 260.000 - Entrées Salles Usa : env. 4.140.000.

> https://youtu.be/a2j-jGsCBuU