Dans un futur indéterminé, les plages sont contrôlées par des gangs sans foi ni loi. Parmi eux, on trouve un groupe de néonazis. Ils sèment le chaos en s’attaquant aux touristes et aux surfeurs, jusqu’au jour où un afro-américain est assassiné par un des leurs…
Un pitch improbable, un titre WTF et surtout, surtout, une absence totale de direction artistique. Pour son premier long-métrage, Peter George a concilié d’une étrange façon, l’univers du surf, le nazisme et le vigilante movie, un sacré bordel, avec des inspirations piochées ici et là, telles que Orange mécanique (1971), Graffiti party (1978) ou encore Mad Max (1979).
Au cœur de ce bordel, on y retrouve un gang de nazillons d’opérette, dirigé par, je vous le donne en mille, un certain Adolf (et dont sa femme s’appelle… Eva, un clin d’œil évident à Eva Braun). Surf Nazis Must Die (1987) avait tout de la comédie low-cost hilarante, sauf qu’il n’en sera rien. Les ¾ du film s’avèrent sans réel intérêt, il faudra attendre la dernière partie pour voir le film se transformer en un vigilante movie avec l’arrivée de la mama Eleanor, bien décidée à venger le meurtre de son fils (cette dernière n’a d’autre solution que de s’évader de son EHPAD pour aller trucider ces nazillons moulés dans leurs tenues en lycra et armés de planches de surf.
Pour la petite anecdote, si vous n’avez jamais vu un nazi mordre à la jugulaire un surfeur, c’est l’occasion ou jamais. Pour le reste, c’est clairement la douche froide, ce qui aurait pu être drôle ne l’est finalement pas. C’est long et mal interprété, à part quelques répliques qui fond mouche, c’est sans intérêt.
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« Nous allons devenir les maîtres du sable. Cette côte fait partie de mon patrimoine génétique et son potentiel est incommensurable. »
« J’te préviens connasse, si tu touches à mon mec, j’hésiterais pas à te découper les nichons. »
« Je suis la pute d’Adolf, trouve-toi une autre chatte ! »
Mes autres répliques