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La découverte il y a quelques mois du dernier Edgar Wright, l’assez médiocre Last Night in Soho, m’a fait prendre conscience d’un grand trou dans ma culture : je ne connais que très mal le giallo, pourtant sous-genre majeur du cinéma d’horreur, en particulier italien, et le gâchis du Wright me laissait pourtant ressentir un grand potentiel derrière. C’est dans cette optique que je me lançais dans la découverte du mètre étalon du genre, dont la musique et quelques plans dépassent le film en lui-même. Et force est de constater, sans originalité, il est vrai, que Suspiria, c’est quand même très bien. Dès l’introduction tout est posé : l’univers est dérangeant, on s’y perd aisément… Et puis il y a cette photo, toute en couleurs saturées, à la fois sublime et détestable, tant elle semble préfigurer toutes les photos néons non inspirées qui succèderont à Blade Runner (NWR en tête de liste). De manière générale, Suspiria préfigure bien des choses assez mauvaises, je ne peux pas m’empêcher de voir dans cette école de danse une annonce de l’ignoble Black Swan d’Aronofsky, où le gore très léché de Julia Ducournau. En résumé, Suspiria, c’est un film très réussi, un jalon majeur dans l’histoire du cinéma, à l’origine de nombreuses tendances, et donc, si vous avez aimé (comme je vous méprise), les différents films évoqués, vous trouverez votre bonheur, en mieux, ici-même. Et ça c’est cool.
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Créée
le 7 févr. 2022
Critique lue 18 fois
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