Je savais pas que l'elevated horror faisait dans le film d'auteur, enfin, pas à ce point, on est à 2 doigts des Cahiers du Cinéma..

En tt cas, on peut dire qu'il épuise pas, l'original me rendant physiquement malade par des scènes interminablement stressantes, choquantes et dégoûtante

Trop féminisé, ms, l'exploit est là, jamais ça mêle sexe et horreur, ça les sépare, comme l'original. En l'absence de scène sexy, on a l'atmosphère, réussie, avec une idée originale, celle de pas nous prendre pour des idiots ( ça pue la sorcellerie ici, à 20 bornes,et on nous en fait part dès le départ, bon, voilà, ça compense)

On nous en prend plein la tête, pas les yeux, merci pour l'offense!

Faire un film d'horreur avec autant d'horreur et c'est jamais horrifique, faut le faire...

Le seul monstre bizarre fait pitié, faute à trop de moyens ( le film à coûté une blinde)

Pas facile de faire de l'horreur fauchée donc inventive avec un budget pareil

Miss 50 shade fait le taf, sans transcendance.

KB génial, forcément ( on rentre tellement ds le quotidien de la bande de sorcière qu'on est au bord du docu-fiction punaise..)alors elle porte le film sans le vampiriser.

La salle aux mirroirs sauve le film, puisque le final est gore sans être écœurant ( faut le faire qd m, inventer le gore chiant, belle trouvaille..)

Décors de merde et jolis jumpscare bien que très rare, chiant de regretter le trouble que Argento alimentait avec des effets pratiques et réussi devant un tel déluge d'effet moderne fécond ms creux, totalement creux, affreusement creux, les thèmes musicaux dégueulasse d'Argento me fichait un malaise diabolique.

Le diable du film arrive qd il doit arriver, et c'est bien.

La mère supérieure de ce couvent-salle de torture-école de danse arrive elle aussi qd il faut qu'elle arrive dans le film. Et, bah, elle est là, c'est cool, c'est cohérent, on se moque jamais de l'attardé qui voit les ficelles de loin, mais, c'est pas cramé, pas du tout, ça fait pas péter les compteurs de la suspension d'incrédulité, Argento faisait parfois du caca pour aller au bout de son trip, mais bon, on pardonne, il avait pas un rond le bougre, et fallait donner aux gens ce qu'ils veulent.


N.B: les films d'ajd font une fixation sur les bruits de qd on respire, ça se justifie, alors, soit

birulune
6
Écrit par

Créée

le 10 oct. 2024

Critique lue 4 fois

birulune

Écrit par

Critique lue 4 fois

D'autres avis sur Suspiria

Suspiria
Velvetman
8

The Suspirium Dance

Ô combien périlleuse est l’idée du remake. Les tentations sont nombreuses. Se servir du matériel de base, s’aventurer dans des zones ombrageuses ou alors s’assoir dans une zone de confort pour faire...

le 20 nov. 2018

48 j'aime

2

Suspiria
mymp
5

Make a witch

Luca Guadagnino a l’air de vouloir s’amuser en alternant projets originaux et reprises de grands classiques. Après Amore donc, Guadagnino revisite La piscine (A bigger splash) façon glam et...

Par

le 16 nov. 2018

41 j'aime

1

Suspiria
HugoShapiro
8

Soupirer pour mieux respirer

Je ne donnais pas cher de la peau d'un remake de Suspiria. Bien que je le trouve sur-estimé pour ce qu'il est intrinsèquement, à savoir un bel objet cinématographique qui n'a rien à défendre au delà...

le 1 nov. 2018

37 j'aime

3

Du même critique

The World is big
birulune
10

Et la salvation est au coin de la rue

Road movie, feel good movie, buddy movie (Même si c'est un amnésique et son ex-dissident communiste de grand père) European movie et film pour la famille. Si il n'y avait pas la révolte dans le camp...

le 8 oct. 2021

1 j'aime

Le Petit Déjeuner des champions
birulune
10

Propriété et consentement

De quoi parle l'auteur ? Assez de digression pour remplir un dictionnaire, agréables, certes, toujours relié à la trame de la vie quotidienne des personnages. Romancier présent, distant, trop, pas...

le 13 oct. 2021

1 j'aime