Hank et Manny sont naufragés. Perdus, abandonnés, sans grand espoir de survie, ils vont rapidement devenir amis et nouer des liens qui les aideront dans cette épreuve.
Détail important : Manny est un cadavre.
C'est à partir de ce postulat de départ scénaristique incroyable mais vrai que l'un des meilleurs buddy movies de ces 10 dernières années prend vie devant les yeux ébahis du spectateur, qui a souvent du mal à croire qu'il est bien en train de voir ce qu'il est en train de voir.
Sans vouloir le spoiler (il n'est pas encore sorti en France je crois), le film est à la fois profond, extrêmement drôle et très philosophique, en plus de créer des scènes d'un absurde et d'un humour macabre et glauque à mi-chemin entre Buñuel, Chaplin et Gondry.
Les acteurs sont incroyables, et se donnent sans retenue alors que le scénario plutôt expérimental avait de quoi mettre le doute. C'est une vraie bouffée d'air frais (les flatulences sont d'ailleurs un élément central du film), et un réel plaisir de voir que des films aussi originaux et débridés peuvent voir le jour et trouver des financements.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films de 2016
Créée
le 6 juil. 2016
Critique lue 1.4K fois
13 j'aime
3 commentaires
D'autres avis sur Swiss Army Man
J'hésite. Est-ce que je mets 10 parce qu'on ose mettre à l'écran des choses qui n'y ont d'habitude par leur place ? Est-ce que je mets 0 parce que je me sens pas bien tout le long du film ? ou...
Par
le 18 oct. 2016
95 j'aime
8
Ce film...Le terme de claque cinématographique semble avoir été inventé pour ce film. L'idée de départ est génial, et le cheminement de nos héros, pour le moins original. On suit avec le plus grand...
Par
le 16 sept. 2016
65 j'aime
6
Bon allez, je franchis le cap des 100 critiques avec un film des plus original, j'ai nommé : Swiss Army Man ! C'est l'histoire de deux mecs... ou plutôt d'un gars qui se retrouvent tout seul sur une...
Par
le 25 sept. 2016
41 j'aime
1
Du même critique
Revisitant le monde des studios Hollywoodiens des années 50 qu'ils avaient peint dans Barton Fink, les frères Coen racontent avec Hail, Cesar l'histoire d'un producteur et patron de studio un peu...
Par
le 7 févr. 2016
20 j'aime
Le niveau zéro c'est créer en se croyant génial, sans aucune distance avec ce que l'on crée. J'ai eu cette impression des auteurs de la série en regardant B.H., tant la nullité extrême du scénario,...
Par
le 25 févr. 2016
14 j'aime
18
Plutôt que d'avoir peur des épouvantails cinématographiques récurrents dont on a l'habitude (monstres, cannibales, fantômes, ombres, boîtes à musique, curés, poupées machiavéliques, démons, enfants...
Par
le 24 févr. 2017
13 j'aime
1
