Tabou, laid ?
Si quelqu'un prétend ça, sachez que ce ne sont que des salades. Il y a une telle volonté, dans le film de Miguel Gomes, de faire quelque chose de différent, de décalé, que le film oscille sans cesse...
Par
le 20 mai 2013
37 j'aime
7
La critique fut unanimement dithyrambique. Même Positifs et les Cahiers étaient d'accord sur ce coup là. D'ailleurs pour ces derniers y'avait pas photo, c'était le film de l'année.
Moi? Je suis bonne pomme. Je suis resté jusqu'au bout du Goût de la cerise (Kiarostami, palme d'or). J'ai juste crié « Remboursez » à la fin d'un film de Pedro Costa. Mais ce coup-ci, je suis parti avant la fin. Faut pas me prendre pour une poire.
J'ai rien contre le noir et blanc. Mais là, c'est juste une posture anti-commerciale. Pas question non plus de faire de belles images, c'est encore trop commercial. Non, le noir et blanc sera laid, ici. Et il ne montrera pas des jolies starlettes. Non, une vraie prolétaire en train de repasser. Et le fer à repasser, encore pendant quelques instants après que ladite femme de ménage soit sortie de l'écran. Là, j'ai ri jaune.
Ça suffira pour ce film qui, en toute modestie, emprunte son titre à un film de Murnau.
Si vous voulez voir un film portugais avec des plans longs et une personne du troisième âge tenant un monologue, je vous suggère La Comédie de dieu, de Joao Cesar Monteiro.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste artsy-fartsy
Créée
le 30 sept. 2015
Critique lue 301 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Tabou
Si quelqu'un prétend ça, sachez que ce ne sont que des salades. Il y a une telle volonté, dans le film de Miguel Gomes, de faire quelque chose de différent, de décalé, que le film oscille sans cesse...
Par
le 20 mai 2013
37 j'aime
7
Ce n'est bien sûr pas fortuit que le titre du dernier film du portugais Miguel Gomes affiche Tabou, ni que son héroïne se prénomme Aurora. Deux clins d’œil en direction de Murnau, le génie de...
le 6 déc. 2012
35 j'aime
4
Le fantôme et le crocodile. Ce sont les deux figures qui clôturent le conte introductif de ce film scindé en deux parties. Conte qui narre l’avancée dans la savane d’un explorateur, qui, suite à la...
Par
le 6 déc. 2012
29 j'aime
18
Du même critique
**Pinacle tragique des X-men de Chris Claremont, inaugurant une vague de débauchages anglais par l'écurie Marvel, la transformation de Jean Grey en Phénix Noir et la mort de l'Elektra du Daredevil de...
Par
le 5 juin 2019
51 j'aime
55
Ari Aster continue d'exploser les limites du genre horrifique. Il propose un renversement de perspective, une expérience psychédélique et philosophique. Son but est de nous faire entrer dans la peau...
Par
le 1 août 2019
43 j'aime
127
Pourquoi consacrer une critique à une série éminemment dispensable ? Pour régler des comptes, je suppose. Je suis resté collé devant pendant 6 saisons. Pourtant, j'avais bien remarqué qu'elle ne...
Par
le 13 mars 2018
33 j'aime
34