Curtis LaForge, un américain moyen, est en proie à des cauchemars et des visions apocalyptiques. Il va être partagé entre trouver un remède à son « mal » et remettre à neuf le veille abris anti-tempête de son jardin...
Les pompeux et pompant vous parlerons d'un film social, d'une Amérique moyenne, de la crise etc...les béotiens incultes comme moi vous diront que Take Shalter est un film puissant sur la paranoïa et qui pose la même question que Melancholia l'an passé : « et vous, que feriez-vous si vous aviez un pressentiment que quelque chose de mauvais aller arriver ? » en sachant que cela vous éloignera de ceux qui vous sont proches et vous poussera peut être à prendre des décisions qui auront des conséquences dramatiques sur votre vie.
Tout le long du film, notamment grâce à quelques scènes frappantes, la pression monte pour atteindre un climax à vous faire flancher le palpitant. Progressivement le doute s'installe : «et si ce prophète de l'apocalypse avait raison ?», bien que l'on soit enclin, comme le personnage de la formidable Jessica Chestain qui est la voix de la raison, à se dire que le pauvre Curtis devient dingue.
En cette année d'énième fin du monde, le film fait mouche et je peux vous dire que j'ai eu une nuit bien agitée le soir même.