son côté léthargique et sa lenteur excessive aura eu raison de notre patience
Deuxième long-métrage pour Jeff Nichols (Shotgun Stories - 2007) qui pour l'occasion, retrouve pour la seconde fois l'acteur Michael Shannon et lui confie le rôle principal, celui d'un père de famille assailli par des visions apocalyptiques (est-ce les symptômes d'une maladie mentale, style schizophrénie ou paranoïa ?) et qui décide d'agrandir l'abri anti-tornade situé dans leur jardin.
Take Shelter (2011) avait tout pour être une réussite en tout point, avec un scénario aussi intéressant que celui-ci et surtout, des acteurs aussi impressionnants face caméra (Michael Shannon continu de faire des merveilles aux côtés de Jessica Chastain), mais on regrettera amèrement la mise en scène "mou du genou" que nous assène le réalisateur, rendant son drame psychologique interminable et contemplatif. Pourtant on aurait voulu y croire jusqu'au bout, tous les ingrédients étaient réunis pour faire de ce film une œuvre marquante du cinéma "indé US", mais hélas, son côté léthargique et sa lenteur excessive aura eu raison de notre patience. Sans doute est-on passé à côté de quelque chose, comme en atteste ses nombreuses récompenses (Prix de la Critique internationale lors du 64ème Festival de Cannes & Grand Prix lors du 37ème Festival du Cinéma américain de Deauville).
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