Vu le niveau pas bien fameux du premier, j'en attendais pas grand chose, et pas de surprise, c'est nul.
Liam Neeson passe du père un peu trop protecteur au toqué/maniaque/control-freak, qui considère que Paris est un coupe-gorge, mais pour qui, par contre, Istanbul pour des vacances, ça passe crème. Liam, d'ailleurs, s'en fout en terme d'acting, arbore toujours la même mine renfrognée, balançant ses répliques sans avoir l'air plus concerné que ça (la course-poursuite en bagnole et hilarante à ce niveau, parce que le monteur ne cesse de recaser les mêmes "en avant" et "plus vite" en boucle sans que jamais il y ait une once d'intonation), et quand on voit le film, on se dit qu'il a raison de ne pas faire plus d'effort que ça.
Parce que la réal de Megaton, en terme de mec qui ne sait pas où placer sa caméra, et fait donc 15000 prises pour monter bout à bout une demi-seconde de chaque angle de prise de vue, c'est un cas clinique. Le mec fait quand même 2 plan différents sur le pommeau pour montrer un changement de vitesse! Résultat, on file un second rôle à Alain Figlarz, parce que vu qu'entre un caméraman parkinsonien, un réal aveugle et un monteur épileptique, on ne verra rien de ses chorégraphies de combat, autant lui donner un lot de consolation...
Je ne vais même pas essayer le 3, du coup. Le masochisme a ses limites.