Je préfère être honnête : je ne suis pas objective avec ce film.
Je me souviens la première fois que je l ai vu, je me suis dit « mais quel bordel ! », mais je l ai regardé encore une fois. Et une autre. et une autre. Et une autre.
Bref, c est un film que je classerai dans la catégorie confort dans le sens où l histoire n est pas forcément joyeuse.
On suit Tammy qui vit la pire journée de sa vie. Elle renverse un cerf en allant au travail, elle se fait virer, elle découvre que son mari la trompe avec la voisine, sa voiture est cassée, elle demande le soutien de sa mère qui la traite plus comme une folle (à juste titre dans ce cas) et du coup elle finit par partir en road trip avec sa grand mère nymphomane alcoolique et diabétique.
Ça fait beaucoup.
En plus, Tammy n est pas vraiment futée et pas forcément la meilleure personne à qui il faut s adresser pour prendre des décisions.
Alors pourquoi je le regarde autant ?
Au début du film, Tammy est butée et impulsive. Elle veut partir et clame que le monde est injuste avec elle. Pour autant, elle a beau vouloir quitter cette ville pourrie qui l étouffe, elle n est pas assez courageuse pour partir réellement et définitivement car cette ville est à son image.
Le voyage qu’elle entreprend avec sa grand-mère est représentatif des changements qu elle doit mettre en place afin d être la personne qu elle souhaite être mais aussi prendre conscience que le seul frein à son évolution est elle-même.
Ce voyage est une belle façon de mettre en avant le travail sur soi et la quête du bien-être car que ce soit Tammy ou sa grand-mère, tout le monde ressort grandi et plus proche de cette expérience.
Tammy est un rappel qu il ne faut pas s oublier et être prêt-e à se jeter dans les bras de l aventure. C est pour ça que je le mets dans la catégorie confort. Le but étant d être en paix avec soi même et voir une journée aussi pourrie que celle qu a vécu Tammy comme le début d une nouvelle étape de sa vie.